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Accusée pour escroquerie : Inès Laure Kamto déterminée à salir Jean de Dieu Momo

L’affaire est en suspend devant la justice. Mais en attendant, la mise en cause use de toutes les manœuvres pour se tirer d’affaire.

Le ministre délégué auprès du ministre de la justice, garde des sceaux, Jean de Dieu Momo, est au centre d’une cabale assez grave ces derniers temps. Que ce soit à travers la presse écrite ou sur les médias sociaux, des officines tapis dans l’ombre sont déterminés à écorcher l’image du Mindel. Tout est parti d’une affaire de carte de séjour et de résidant mal tournée entre lui et dame Nounamo Kamto Cyrille Inès Laure, cette dame qui se serait proposée pour faciliter l’inscription de l’avocat Jean de Dieu Momo au Barreau de France, en application des dispositions de l’article 100 du décret numéro 91/1197 du 27 novembre 1991 autorisant les Avocats étrangers à exercer en France.

La procédure a été lancée depuis 2017, selon les déclarations du ministre Jean de Dieu Momo, avant sa nomination le 04 janvier 2019 comme ministre délégué auprès du ministre de la justice. La carte de séjour et de résidant était alors l’une des pièces, sinon, la principale à fournir à cet effet. C’est ainsi que le dossier va être engagé sous couvert Nounamo Kamto Cyrille Inès Laure qui devait jouer le rôle de facilitateur, étant donné qu’elle avait une résidence à Paris, faisait-elle savoir à son interlocuteur à l’époque des faits.

Sur les faits d’escroquerie

Les arrangements entre les deux parties étaient conditionnés par le versement d’une certaine somme d’argent par Jean de Dieu Momo à Inès Laure Kamto pour les différentes transactions dit-on. On parle d’un million cinq cents mille francs CFA. Mais malgré le versement de cette somme, l’affaire n’a malheureusement pas eu d’avancée. Au contraire, dame Kamto, selon le ministre délégué auprès du ministre de la justice, aurait utilisé d’autres supercheries pour soustraire deux cents mille francs CFA de plus de ses poches.

Pour faire triompher la justice dans cette affaire, une plainte a été déposée par Jean de Dieu Momo à Bafoussam. Cependant, dame Nounamo Kamto, à défaut de se faire auditionner sereinement par la police judiciaire afin de faire valoir ses arguments, aurait choisi l’option du déballage en mettant en circulation tous les documents relatifs à la transaction avec Jean de Dieu Momo.

De l’acharnement

En effet, dans sa sortie du 28 Février 2020, le quotidien camerounais, Le Messager, en titrant à sa Une principale : “Demande d’exil, la nouvelle affaire de Jean de Dieu Momo”, indiquait que le ministre délégué auprès du ministre de la justice était sur les braises ardentes, à cause d’une affaire foireuse de carte de résidant et de séjour française dont la procédure aurait été engagée auprès de la préfecture de Paris. L’information a été relayée avec entrain par d’autres organes. Depuis quelques jours encore, les documents personnels du ministre Jean de Dieu Momo dont l’acte de naissance, la carte nationale d’identité, le passeport… ont été balancés sur les réseaux sociaux et font pratiquement le tour. Un lynchage qui traduit l’acharnement contre cette personnalité.

En rappel, Inès Laure Kamto qui serait la principale actrice de ce massacre si l’on s’en tient à la Une de “Le Messager”, est en détention à la prison centrale de Bafoussam pour une affaire de vol qui l’oppose à Blaise Pascal Talla, le patron de Jeune Afrique. Elle a été condamnée en instance à trois ans d’emprisonnement ferme. Une condamnation qui sera alourdie en appel, et passe à cinq ans. On se demande bien pourquoi elle aurait choisi l’option de salir (ce qui constitue une nouvelle infraction), au lieu de chercher un arrangement avec la victime, à défaut de laisser la justice suivre son cours. Encore que la recherche d’une inscription au Barreau de Paris par un avocat, soit-il ministre, ne saurait être un crime. La fonction de ministre étant une fonction nominative qu’on peut perdre à tout moment, contrairement à l’avocature qui est un métier. Des sources bien informées, dame Nounamo Kamto n’a pas pu être entendue jusqu’ici sur les faits d’escroquerie qui pèsent contre elle, au prétexte d’une santé chancelante car, clouée sur le lit d’hôpital à l’hôpital régional de Bafoussam.

Sébastien ESSOMBA

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