POLITIQUE

Trouble à l’ordre public : L’opposant Maurice KAMTO aux arrêts

L’auteur de «la marche blanche» à l’origine des dégâts énormes le week-end dernier au Cameroun et dans la diaspora vient d’être interpellé par les services compétentes.

Certaines villes du Cameroun ont connu samedi dernier une ambiance tout à fait particulière. En cause, cette marche dite «marche blanche», initiée par Maurice KAMTO, Président national du mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), candidat à la dernière élection présidentielle du 07 Octobre 2018 qui, jusqu’aujourd’hui, a du mal à reconnaître sa défaite. Le mot d’ordre lancé par le directoire dudit parti s’inscrivait alors dans le cadre de l’opération qu’ils ont baptisée «NON AU HOLD-UP ELECTORAL». La marche interdite par les autorités au prétexte du contexte sécuritaire a eu lieu dans certaines villes du pays, et dont celle de Douala avec son lot d’activistes aurait été assez courue. Au finish, l’on a enregistré des cas de blessures essuyées par ces marcheurs, dont beaucoup finiront sur les d’hôpitaux.

Dans la même veine, les activistes pro KAMTO à l’étranger, organisés à travers le label de la BAS, entendu «Brigade Anti Sardinard», ce mouvement hostile au régime de Paul BIYA, se sont attaqués aux ambassades du Cameroun en Allemagne et en France. Dans ces institutions diplomatiques représentatives du Cameroun dans ces pays, les locaux ont été scandalisés et des documents officiels saccagés. Il a fallu face à cette situation assez grave, l’intervention des forces de l’ordre françaises pour calmer les humeurs. On parle des interpellations et des rapatriements en cours à l’issue de ce scandale historique. Le gouvernement camerounais par le truchement de son porte-parole René Emmanuel SADI et du Ministre de l’administration territoriale, Paul ATANGA NJI, sont montés au créneau au cours d’une conférence de presse tenue à Yaoundé ce même jour pour dénoncer cet état de choses, annonçant par la même occasion les mesures conservatoires de l’Etat du Cameroun pour mettre hors d’état de nuire toute initiative de déstabilisation. C’est ainsi que l’action publique aurait été mise en mouvement et un mandat d’arrêt contre le leader dudit parti. mandat qui aurait été exécuté ce lundi, 28 janvier 2019 à Douala, alors que l’infortuné se trouvait chez l’un de ses bras séculiers, Albert DZONGANG. Il aurait été mis aux arrêts, en compagnie de certains cadres du directoire de son parti

Leprince SONORE NGOUPAYOU

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