DOSSIERPOLITIQUE

RDPC/Noun centre 1: Cabales inutiles et improductives contre le ministre Njoya Zakariaou

18 mois après son entrée au gouvernement, le ministre délégué auprès du ministre des Transports Nji NJOYA Zakariaou n’a pas encore vu le 1/10e des detractions qu’ ont connu ses prédécesseurs membres du gouvernement et fils du Noun.

La vie politique du RDPC dans le Noun centre 1 est rythmée par des tractations, des peaux de bananes à n’en point finir. Dans cette localité,les militants semblent ne jamais être prêts à accompagner tout fils du Noun qui bénéficie d’un décret faisant de lui ministre, et par conséquent 1ere elite ou personne ressource. Cela s’est démontré au fil du temps avec le passage successif des ministres bamoun au sein du gouvernement. Il y a comme une machine disponible à nuire et faire ombrage en interne aux actions politiques qu’ a mené chacun de ses ministres, et le cas de NJOYA Zakariaou nous parle avec des faits récemment vécus lors des élections locales passées où l’ UDC , bien qu’ayant une assise indiscutable dans le Noun, n’était pas le seul adversaire du RDPC; le gros ver était et reste dans le fruit.

Aucune initiave du Ministre délégué n’a été la bienvenue. On lui a reproche de n’avoir pas associé la techno-structure du parti dans le Noun pourtant à toutes ses sorties, on a toujours vu à ses cotés les présidents de la section RDPC Noun centre ,de l’OJRDPC et de l’OFRDPC. Tous ont été proches de lui lors des multiples descentes de terrain qu’il a effectuées et même des candidats au conseil municipal et aux législatives se sont livrés au jeu de l’Union solidaire avec lui, en tout cas OFFICIELLEMENT !

D’un couloir à un autre, les chuchotements de personnes de mauvaise foi le présentent comme un individualiste de 1er rang, le responsable de la déculottée infligée par le parti du Feu Dr Andamou NDAM NJOYA. Ce qui me laisse pantois et me pousse à m’interroger sur le rôle qu’a joué chacun de ses responsables politiques auprès du ministre. Lui ont ils dit non pour les descentes qu’il effectuait alors que ceux ci l’accompagnaient parfois et toujours ? Comment s’ est réellement faite l’investiture des candidats ? Qui a défini la stratégie globale de la campagne ? Qui a été empêché par le ministre NJOYA Zakariaou de mobiliser les troupes à sa façon à lui? A t’il imposé sa philosophie à tout dirigeant alors qu’il n’a aucune responsabilité politique de manière concrète si ce n’est d’être en temps opportun un mandataire du comité central ?En admettant qu’il ait été pour quelque-chose au niveau de Foumban , qu’est ce qui n’a pas marché dans les autres arrondissements du Noun où l’UDC a démontré sa force? Cet échec collectif à l’échelle départementale incombe t’il toujours au Ministre Délégué ?

A toutes ces questions, la seule chose sûre c’est le climat délétère actuel dans le RDPC à Foumban et partout dans le Noun. Les cabales personnalisées contre le jeune ministre sont inutiles et improductives. Il faut chercher la taupe ailleurs et en interne.

Depuis février, aucune réunion d’évaluation n’a été convoquée pour répondre aux multiples questions des militants perplexes et à la recherche du nouveau repère. Chacun attend le signal du Palais alors qu’en période électorale, l’orgueil et l’excitation à prendre la commune de Foumban étaient individuels. Chacun se voyait beaucoup plus maire plus que les autres colistiers. La responsablilité de l’échec est d’abord individuelle surtout pour ceux qui n’ont pas glané 50 voix dans les bureaux de vote de leur propre quartier.La triste réalité, objet de ces cabales improductives c’est de le voir éjecté du gouvernement. Tous ses prédécesseurs ont connu celà et rien est nouveau sous le soleil.Le Noun natal restera en arrière tant que les combats alimentés par certains aînés consistent à rêver d’être ministre alors que les enjeux du développement communautaires sont ailleurs. La situation est des plus pourrissantes. Il faut se mettre autour d’une table et accepter le destin qui s’impose à chacun. NJOYA Zakariaou était né pour être ministre et cela n’enlève en rien les valeurs et toute l’estime du peuple bamoun à ceux de leurs fils qui ont tout donné pour servir l’Etat même sans être nommé ministre. Au nom de l’ amour de notre communauté et de l’avenir radieux que nous voulons pour nos enfants, CHERS AÎNÉS, PENSEZ A VOUS ASSEOIR pour vous parler car les élections sont passées mais notre problème de développement reste et demeure.

(c) Source : Jean Vialli MOMGBET, laclocheinfo.com

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