Projet de développement rural du Mont Mbappit phase II : Ça bouge sur le terrain !
Le constat vient d’être fait après une descente du Coordonnateur dans les zones d’intervention du PDRM-II du 25 Août au 1er Septembre dernier.
Mercredi, 25 Août 2021, il est 09 heures lorsque la délégation conduite par Potouogbounkouo Amadou, Coordonnateur du Projet de Développement Rural du Mont – Mbappit Phase II, arrive à Malantouen. Après une brève visite à l’autorité administrative notamment Monsieur le Sous-préfet, l’équipe est accueillie à la Salle des actes de la Commune de Malantouen par les responsables de la Société Coopérative des Exploitants de Palmiers à Huile de Malantouen (SOCEPAM) pour une séance de travail. Des prises de paroles, du Président du Conseil d’Administration au Directeur en passant par le Coordonnateur, l’on note le déploiement de la coopérative sur le terrain pour ce qui est de la vente des intrants agricoles. Des recommandations sont faites pour l’amélioration des performances.
Cette étape terminée, la délégation visite les stocks d’intrants et équipement agricoles puis se rend sur le terrain afin de visiter les chantiers. Le voyage sur la piste rurale réhabilitée par le projet de Mantoum à Manjé – Koutou permet d’apprécier la qualité du travail réalisé surtout au niveau des ponts dont les taux d’exécutions sont satisfaisants. Le dernier point de chute est le chantier de Construction du Centre Commercial Rural. L’ingénieur sur le terrain sera sommé d’accélérer les travaux pour la livraison dans les brefs délais de l’édifice qui abrite le siège des coopératives.
Des prestataires mis aux pas
A Malantouen comme partout ailleurs, le format a été le même à savoir, visite à l’autorité administrative, visite des stocks d’intrants et équipement agricoles et séance de travail avec la coopérative puis visite des chantiers notamment des pistes rurales ouvertes ou réhabilitées et du Centre Commercial Rural. De cette descente, le Coordonnateur et son staff constitué des ingénieurs suivant au quotidien ces travaux se sont dits satisfaits des avancements dans l’ensemble non sans déplorer les lenteurs observés chez certains prestataires ainsi que des insuffisances. Ces derniers ont été sommés de revoir les manquements indiqués qui pourront handicaper la réception.
Des échanges avec les responsables des coopératives, l’Unité de Gestion a invité les responsables de ces structures sur qui repose le développement de la production agricole, de la transformation et de la commercialisation envisagée dans le cadre du PDRM-II à plus de dynamisme. Il les a inviter à définir une politique de communication de proximité pour susciter l’adhésion des paysans qui gagneraient à se ravitailler auprès d’eux à des prix relativement bas. Les Sociétés Coopératives des Producteurs de Riz de Bangourain (SOCOPRIBA) et des Maïsiculteurs de Kouoptamo (SOCOMAK) ont reçu les félicitations particulières et encouragements de l’équipe du PDRM – II à travers son Coordonnateur pour l’efficace stratégie mise sur place ayant conduit à des bons résultats de vente.
Construction des unités de production, une priorité pour le coordonnateur
Ce périple d’une semaine s’est achevé par des recommandations fortes à l’endroit des coopératives et aussi des prestataires. L’annonce du début des travaux pour les unités de production dans toutes les coopératives a été faite par le Coordonnateur. Ce qui oblige que les sièges soient réceptionnés pour une bonne conservation des produits provisoirement installés dans des endroits pas rassurants. Partout où le cortège est passé, à Malantouen, Njimom, Foumbot, Koutaba, Magba, Kouoptamo, Bangourain et Massangam, les populations à travers les Chefs de village et/ou dignitaires mobilisés spontanément, sn’ont pas manqué de témoigner leur profonde gratitude à l’équipe de gestion et aux autorités camerounaises pour ce projet dont les répercussions sont déjà visibles sur le terrain. Potouogbounkouo Amadou a invité les principaux bénéficiaires à la collaboration, gage de la pérennisation de cette initiative du gouvernement de la République dans sa quête permanente du bien être des communautés rurales.
Précisons que la deuxième phase du Projet de Développement Rural du Mont Mbappit entrée en vigueur en 2017 pour une durée de cinq ans est inéluctablement dans son rôle de contribution à l’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires à travers l’augmentation de la production, de la productivité agricole et de la valeur ajoutée, et l’approvisionnement des communautés en en services socio-économiques et d’accès au marché. Les activités sont effectives sur le terrain. Il s’agit de plusieurs réalisations socioéconomiques notamment, l’aménagement des bas-fonds, la construction de huit unités de transformation agricoles et la mise en place de huit pools d’engins agricoles. À cela s’ajoutent la réhabilitation et l’ouverture de deux cent kilomètres de pistes rurales, la construction et l’équipement de sept Centres de Santé et de onze blocs scolaires et la réalisation de quarante -deux forages. Elle est un espoir de relance de l’économie locale à travers l’agriculture qui fait le respect de Noun au niveau national et même dans l’ensemble de la sous-région.
Rane MONMEFIRE