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Sylvie Jacqueline NDONGMO : “La clinique mobile de Wilpf Cameroon permet d’accompagner les populations à la prévention des conflits”

La Représentante Régionale Afrique de la Ligue Internationale des Femmes pour la Paix et la Liberté (WILPF) s’exprimait à Mbouda, à l’occasion de la présentation de la clinique d’assistance juridique.

Wilpf Cameroon, organisation non gouvernementale, était sur le terrain en fin de semaine dernière à Mbouda dans les Bamboutos. C’était à la faveur d’un projet qui vise l’épanouissement de la population via la mise sur pied d’une clinique d’assistance juridique et judiciaire, dont la mission est de limiter les abus multiformes auxquels sont victimes au quotidien les populations. “Nous sommes là dans le cadre de la commémoration des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes. Nous sommes le 10 décembre, un jour spécial, la journée mondiale des droits de l’homme, et nous avons choisi ce jour spécial qui clôture les 16 jours d’activisme, pour venir dans le département des Bamboutos, pour faire connaître la clinique d’assistance juridique et judiciaire de Wilpf Cameroun, qui a pour rôle d’accompagner la population à la prévention des conflits, mais également d’apporter une assistance juridique et judiciaire”, indique Sylvie Jacqueline NDONGMO.

Selon la présidente exécutive de Wilpf Cameroon, la clinique mobile est un outil qui permet d’accompagner les populations. “Nous avons à travers nos recherches, à travers les interactions avec les autorités locales, eu à comprendre que le département des Bamboutos n’est pas épargné des multiples violences. Il ne se passe pas une semaine sans qu’un cas de violence sexuelle ne soit reportée. Il y a les problèmes fonciers, il y a des violences domestiques etc. Il est important que les populations de Mbouda, les autorités de Mbouda, puissent s’appuyer sur la clinique qui est dotée des juristes, d’avocats, des magistrats, qui apportent gratuitement leur conseil aux victimes. Donc c’est une aubaine que les populations doivent saisir. Parce qu’en temps normal, avoir accès aux avocats nécessite des frais qui sont de plus en plus importants dans notre société. Donc nous avons là un pull d’avocats, un pull de magistrats, un pull de juristes qui sont disposés à accompagner la population, et nous voulons le faire savoir aux autorités, mais également de faire profiter aux populations”, ajoute Sylvie Jacqueline NDONGMO.

Après les leaders rencontrés le vendredi 10 décembre, les populations bénéficiaires ont eu le privilège d’échanger avec l’organisation Wilpf Cameroon le lendemain samedi. Des échanges autour de la clinique juridique, son mode opératoire ainsi que sa mission étaient au centre des échanges. C’était également l’occasion pour Wilpf Cameroon de toucher du doigt les réalités de la contrée. Un numéro vert (8243) devant permettre de dénoncer les abus a été mis à la disposition des populations.

Sébastien ESSOMBA

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