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Covid-19 : L’UDC préconise la transformation de la crise sanitaire en opportunités

C’est l’un des vœux majeurs de la Présidente Nationale du parti, exprimé à l’occasion du carnaval de Foumban et sa région.

La pandémie du Corona virus reste dans le monde entier, un réel problème de santé publique. Le Président de la République, Paul Biya, dans son traditionnel message à la nation le 31 décembre, a fait de cette question un sujet prioritaire de son adresse au peuple Camerounais. Il a invité le peuple au respect des mesures barrières de lutte contre la pandémie, et la prise du vaccin comme moyens essentiels de lutte.

La question ne sera guère occultée par l’Hon Tomaino Hermine Patricia Ndam Njoya. Interrogée à Foumban le 1er janvier 2021 en marge du carnaval de Foumban et sa région, la Présidente Nationale de l’Union Démocratique du Cameroun (Udc), en évoquant la gravité de la situation, invite les citoyens à la prise de conscience collective pour barrer la route à la pandémie. Un vœu qui s’est voulu prioritaire. “Le vœu de la Présidente nationale de l’UDC que je suis modestement, de la Présidente du syndicat des communes du Noun et de Maire de Foumban, ne peut être que celui qui nous lie, qui constitue le fondement, en même temps idéologique et philosophique, à savoir mettre l’humain au centre des préoccupations. Mon vœu c’est qu’à tous les niveaux, au niveau de Foumban, au niveau du Noun, au niveau du Cameroun, au niveau du monde entier, que les êtres humains voient les conditions de vie améliorées, en commençant par ce que la pandémie du Corona virus qui, depuis deux ans, nous empêche de respirer normalement, et on l’a vu, des conséquences graves. Que ce soit dans notre pays, que ce soit dans le monde entier, nos vœux c’est que nous puissions en même temps lutter, nous préserver avec les mesures barrières”, formule Tomaino Ndam Njoya.

FAIRE DE LA CRISE UNE OPPORTUNITÉ POUR PROMOUVOIR LE MADE IN CAMEROON

La Présidente de l’UDC ne s’est pas limitée aux simples mesures de prévention. Elle estime qu’au-delà des messages comme l’a fait le chef de l’État, le Cameroun devrait saisir cette occasion pour s’imposer dans le sens de la valorisation du made in Cameroon. Celà passe selon ses déclarations par la production, la transformation et même la conservation des produits, en même de ravitailler le Cameroun et la sous région. “Il faut que nous puissions encore développer l’économie au niveau national, faire en sorte que ce que nous avons toujours manqué à savoir une économie productive, une économie qui est développée pour permettre à nos citoyens qui vivent de ce qui est fabriqué localement. Donc développer les industries, transformer, conserver les aliments, parce qu’avec ou sans covid, ça a toujours été un frein pour l’économie. Beaucoup plus avec le covid, mon vœu c’est qu’aujourd’hui le Cameroun comprenne que nous pouvons nous développer en produisant, en transformant nos produits localement. Nous pouvons servir la sous région. Donc le covid avec tout ce que nous avons ici peut être pour nous une opportunité, une occasion de comprendre qu’on n’a pas besoin d’attendre que le riz nous vienne d’Asie, que le poulet nous vienne de l’étranger, que l’huile nous vienne d’ailleurs. On produirait tout ça ici. C’est mon vœu”, renchérit-elle.

Dans la même veine, la présidente du syndicat des communes du Noun et Maire de Foumban trouve aberrant que des chercheurs camerounais dont les produits ont pourtant sauvé la vie à de nombreuses personnes, ne soient reconnus et célébrés à juste titre par l’État du Cameroun, garant de la santé de sa population. “Il faut que le génie de tous les chercheurs, qui ont démontré depuis l’apparition de ce virus qu’au Cameroun on peut trouver des solutions, il faut exalter ces personnes là. Je pense à Monseigneur Kleda, je pense à un natif de cette communauté, Dr Yiagnigni Éloge, et je pense qu’il y en a bien d’autres. Ils doivent être encouragés parce qu’on ne peut pas dans le cadre d’une pandémie aussi sérieuse comme celle-là, se contenter de demander aux populations de respecter les mesures barrières. L’attitude attentiste n’est pas celle qu’il nous faut, parce que nous avons des hommes et des femmes intelligents, et nous disons qu’en même temps, qu’il faut accentuer la recherche, donner l’argent pour cette recherche qui a montré ses preuves”, va-t-elle conclure.

Sébastien ESSOMBA

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