DOSSIER

Complot de haut niveau : Le réseau d’Atangana kouna veut la tête de Théodore Nsangou

En détention à kondengui pour détournement des derniers publics de l’État, l’ancien ministre de l’eau et de l’énergie à travers un réseau mafieux savamment huilé, serait derrière les ficelles contre le directeur général d’electricity development corporation.

C’est une entreprise debout, d’une sérénité inouïe, loin des images lugubres et obscures, telle que présentée ces temps derniers par une certaine presse partisane, à la solde des réseaux mafieux, dont la seule mission serait de détrôner l’actuel directeur, Théodore Nsangou, pour imposer un élément du réseau. D’ailleurs, des sources internes à electricity development corporation, indiquait vendredi dernier, au moment où notre équipe d’enquête arrivait sur les lieux, un ordre de mission pour une importante cérémonie à Lom Pangar, en compagnie des émissaires de la banque mondiale dont son président et le directeur résidant, pour le mardi, 26 Mars 2019

Cette descente sur les lieux s’inscrivait dans le cadre de la préparation de la clôture du projet qui a été fixée au 30 juin 2019. Preuve s’il en est encore besoin, que la société EDC se porte bien et poursuit sereinement ses activités visant à juguler l’épineux problème d’énergie au Cameroun.

Tempête dans un verre d’eau

Dans sa parution du 22 Mars 2019, le journal ”Info Matin” consacrait sa Une principale à cette actualité, en indiquant que Théodore Nsangou se trouvait aux portes de kondengui. Le journal faisait alors savoir que Théodore Nsangou était interdit de sortie du pays depuis le 03 janvier 2019, et que le dossier EDC était déjà bouclé au Tribunal criminel spécial et que l’on attendait plus que les instructions pour le prendre

Curieusement, les sources de EDC rassurent que le directeur général n’a jamais été entendu pour quelque raison que ce soit devant le Tcs. “À l’instant où je parle, nous n’avons aucun dossier d’envergure au Tcs. Pour qu’il y est condamnation, il faut qu’il y est jugement. Pour qu’il y est jugement, il faut qu’il y est saisine”, rassure alors un des proches collaborateurs de Théodore Nsangou qui s’est confié à notre rédaction, en l’absence de son patron

Pour ce qui est de l’interdiction de sortie, deux notes d’interdiction existent bel et bien, nous a-t-on confié. Mais la curiosité de ces notes c’est que la première porterait la signature de Ferdinand Ngoh Ngoh, ministre d’État, secrétaire général de la présidence de la République qui n’en n’a pas qualité, et la deuxième, celle de Madame le ministre chargé du contrôle supérieur de l’État. Sauf que cette dernière ne reconnaît pas avoir signé une telle note dans ses services. Que se cache-t-il donc derrière ce mystère ?

Ce qu’il faut retenir en somme, c’est que Théodore Nsangou n’a jamais été entendu, encore moins interdit de sortie tel que l’a fait savoir ces confrères pour des raisons inavouées. D’après notre source de EDC, il s’agirait d’une affaire de gros sous. Plusieurs millions auraient été versés par des réseaux mafieux pour obtenir la tête de Théodore Nsangou, doté d’une sérénité légendaire, en dépit des menaces et tentatives de déstabilisation en en plus finir, qui remontent de l’air Basile Atangana Kouna, l’ex ministre de l’eau et de l’énergie, en détention à la prison centrale de Yaoundé, qui avait à chaque fois exprimé sa haine exacerbée vis-à-vis du patron de EDC. Il semblerait selon les investigations que c’est la suite de cet acharnement qui existe depuis des lustres, malgré la détention d’Atangana Kouna

Guerre d’intérêt doublée du tribalisme

Electricity development corporation fait partie des sociétés étatiques les plus importantes au Cameroun. Et comme beaucoup aujourd’hui continuent à croire malheureusement qu’il ya des postes destinés à certaines personnes, il faut donc tout faire pour écarter les autres.

Il se trouve que les gens se sont mobilisés en quête de ce poste, et feraient même des réunions nocturnes à cet effet. On parle aussi d’une sorte de confrontation qui opposerait plusieurs tributs différentes. En l’occurrence celles appartenant au pays organisateur, prêtes à tout pour la cause

Une autre curiosité qui se dégage de cette affaire, c’est qu’elle déclenche l’année dernière et à la même période, c’est-à-dire au mois de Mars, et sensiblement à des mêmes dates et, l’article publié dans le journal Info Matin du 22 Mars 2019 serait un article réchauffé qui avait été publié cette même période l’année dernière. C’est tout dire des manœuvres mystérieuses qui caractérisent cette affaire. “Ils écrivent la même chose. Ils veulent l’emprisonnement de Monsieur Nsangou pour placer un des leûrs, au détriment de l’actuel directeur, combattu depuis des lustres”, affirme notre source de EDC.

Il se trouve que des personnes ont déjà été préparées par ce réseau et n’attendent plus que la chute de Théodore Nsangou et les siens pour prendre la direction de cette entreprise. Malheureusement, le mensonge n’a pas de longues jambes.
Pour l’heure, indique-t-on, les enquêtes de haut niveau, ont été déclenchées pour mettre la main sur les auteurs de la supercherie qui aurait consisté à falsifier ou à imiter les signatures des autorités pour interdire de sortie Théodore Nsangou qui reste jusqu’ici libre de tous ses mouvements

Sébastien ESSOMBA

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