Sidick Molière Nfonka : Un Jeune Activiste Camerounais en Danger en raison de ses Opinions Politiques
Membre du MRC, Sidick Molière Nfonka, enseignant chercheur de philosophie, suscite des tensions dans un pays où les critiques au régime Biya peuvent coûter cher. Il est contraint de vivre en permanence la peur dans le ventre à cause de ses choix politiques.
Sidick Molière Nfonka, jeune activiste politique camerounais et membre actif du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), se voit contraint de vivre dans l’ombre à cause de ses prises de position critiquant le régime de Paul Biya, au pouvoir depuis plus de quatre décennies. Connue pour son autoritarisme et son intolérance à la dissidence, la République du Cameroun est devenue un terrain dangereux pour ceux qui osent s’opposer au gouvernement.
Âgé d’environ 35 ans, Molière Nfonka est un fervent défenseur des droits humains et un ardent critique des abus politiques: la corruption, le favoritisme, le tripatouillage électoral et aussi la mauvaise condition des enseignants au 237 par le mouvement OTS (on a trop supporté) , à travers ses interventions publiques et sur les réseaux sociaux, il appelle à des réformes démocratiques, invite les jeunes à s’inscrire massivement sur la liste électorale pour faire partir Biya en 2025 par la voie des urnes. Il appel aussi à la fin des pratiques répressives du régime Biya. Ses discours passionnés et souvent virulents lui ont valu un large soutien au sein de la jeunesse camerounaise, mais aussi des menaces croissantes de la part des autorités.
« Être un jeune dans ce pays signifie vivre dans la peur constant de répression si vous osez parler pour la vérité, » déclare Molière Nfonka. « Mais j’ai choisi de ne pas me taire. Le changement est nécessaire, et je suis prêt à prendre des risques pour y parvenir. », ajoute-t-il.
La situation politique au Cameroun est marquée par un climat de censure et de répression. Les membres du MRC, dont Molière est un représentatif, ont souvent été ciblés par le gouvernement, avec de nombreuses arrestations et violations des droits civils signalées. Plusieurs de ses militants sont incarcérés dans les prisons du Cameroun pour avoir osé dire non. Face à cette menace, Molière a été contraint de changer fréquemment de résidence pour protéger sa sécurité, alors que des rumeurs circulent sur des plans visant à le faire taire définitivement.
Des organisations nationales et internationales de droits de l’homme, telles qu’Amnesty International et Human Rights Watch, ont déjà exprimé leur préoccupation concernant la sécurité des activistes dénonçant la répression au Cameroun. Ces entités demandent au gouvernement camerounais de respecter les droits fondamentaux des citoyens et d’assurer un environnement libre d’expression.
« Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre des voix comme celle de Sidick Molière Nfonka, » déclare un collègue activiste. « Son courage inspire d’autres jeunes à demander des comptes aux puissants. »
La situation de Molière est emblématique d’un plus grand problème auquel sont confrontés les jeunes au Cameroun. Alors que le pays fait face à des défis économiques, sociaux et politiques, une nouvelle génération se lève pour réclamer des changements, souvent au risque de leur sécurité et de leur liberté.
Alors que les menaces contre Molière s’intensifient, la communauté nationale et internationale reste en alerte, espérant que son appel à la justice et à la démocratie ne sera pas étouffé. Le sort de sidick Molière Nfonka est une question cruciale non seulement pour lui, mais pour tous ceux qui aspirent à un Cameroun plus libre et équitable.
Merveille MABOUOPDA