La Présidente Nationale de MISCURECADI et son équipe ont réussi à marquer les esprits dans la région du Littoral à travers le concept Miss Culture Régions Cameroun et Diaspora. La finale de Miss culture littoral 2024 samedi dernier à Douala, restera à jamais dans les annales de l’histoire. Une belle organisation en somme qui a connue une mobilisation exceptionnelle.

Après les régions de l’Ouest et du Sud, la région du littoral a sa Miss culture. Julienne Anastasie Mandengue a été portée en triomphe au terme d’une compétition âprement discutée ce samedi, 28 septembre 2024 à Douala. C’était en présence d’une bonne fourchette d’autorités administratives, conduite par le Gouverneur Ivaha Diboua Samuel Dieudonné et de la Présidente Nationale de Miss Culture Régions Cameroun et Diaspora (MISCURECADI), l’honorable docteur maître Fostine CHEBOU Fotso.  Bien d’autres visages connus de la scène nationale étaient de l’organisation. C’est une salle des banquets des services du Gouverneur du Littoral pleine à craquer qui a accueilli cette compétition.

Plusieurs temps forts ont marqué l’événement. Mais l’instant magique plein d’émotions aura été la proclamation des résultats. Sur les dix candidates en compétition, Julienne Mandengue réussira l’exploit de se démarquer et deviendra de ce fait la toute première Miss Culture Littoral. Ceci au détour des Passages en tenues traditionnelles, en maillots de bain, en tenues de ville et en tenues de soirée. L’expression en langue maternelle, l’art culinaire et le projet porté auront milité en faveur de sa victoire. « Ça n’a pas du tout été facile, parce que nous avons vécu beaucoup d’épreuves, mais nous y sommes arrivées. Je remercie la participation de tous les membres car, avec beaucoup de travail et d’acharnement, j’ai pû remporter ce titre », exulte Julienne Anastasie Mandengue.

LE PARI DE LA MOBILISATION

Belles, intelligentes et surtout naturelles, ces filles ont fait montre des valeurs exceptionnelles. Au total dix candidates, qui ont donné du fil à retordre au jury. Un jury constitué des têtes pensantes, qui a eu du pain sur la planche. Ce fut un vrai challenge. « Le challenge au niveau du jury a été de départager et de choisir objectivement la Miss Culture littoral 2024, ainsi que ses Dauphines. Le travail a été assez complexe parce qu’elles étaient toutes naturelles, toutes belles, mais il y avait quand-même des critères qui ont fait en sorte qu’on puisse les départager. Il fallait être originaire du littoral, il fallait maîtriser la langue maternelle, il fallait avoir un bon comportement et être complètement naturelle, pas d’artifices. Nous avons fait de notre mieux et ça s’est bien passé », se confie sa Majesté Marlyse NTYAM, Adjointe au Maire d’Ebolowa 2, Présidente du jury.

En terme de mobilisation, tout le monde est unanime de l’exploit réalisé par le comité d’organisation. La salle des banquets avait fait son plein d’œuf. Outre les autorités de tout ordre, c’est une foule bigarrée qui a pris d’assaut les services du gouverneur du Littoral. Les fans clubs surchauffés et très déterminés à soutenir leurs candidates ont donné de la voix, en plus des artistes présents dont sa Majesté Estelle Mveng venue tout droit du Sud, la Fanfare de l’honorable Dr Me Fostine a marqué les esprits surtout que l’amazone a honoré son public en jouant à la trompette.

JULIENNE MANDENGUE MIROITE LE TITRE INTERNATIONAL

La finale de l’élection Miss culture littoral, cette réussite qui fait l’unanimité, est le couronnement des longues semaines de travail acharné. Il a fallu des nuits blanches à la promotrice et son équipe pour parvenir à ces résultats. À côté de la jeune Mandengue, titulaire de la couronne dans le Littoral, Rose Jordana Essombe et Jacky Charlotte Mbango ont été classées première et deuxième dauphine respectivement, tandis que Marie Pierre Ngo Bikoe décroche le titre de Miss Popular.

Cependant, le projet MISCURECADI ambitionne de sillonner les 7 autres Régions du Cameroun,  France et l’Angleterre pour le même exercice. Après les régions de l’Ouest, du Sud et du Littoral, il sera question de poursuivre l’aventure ailleurs. Au final, une compétition sera organisée sur le plan national entre les différentes Miss des dix Régions et les 2 de France et Angleterre. Celle qui sortira vainqueur pourra challenger les autres Miss au niveau mondial. Un rêve qui anime déjà la Miss Culture Littoral Julienne Mandengue. « La suite sera de remporter la finale internationale », lance-t-elle face à Presse, à peine élue.

LE GOUVERNEUR SALUE L’ENGAGEMENT DE Dr. FOSTINE CHEBOU FOTSO

En dehors de sa couronne de Miss, la gagnante repart avec une rondelle somme de 250 000 FCFA offert par le gouverneur du littoral, ainsi qu’un billet d’avion Douala-Paris-Douala, financé entièrement par la Présidente fondatrice de MISCURECADI, l’honorable docteur maître Fotso Fostine. La première, et la deuxième dauphine ont empoché respectivement 150 000F, et 125 000F. Tandis que la Miss Popular s’en sort avec 100 000F offert par le Gouverneur. Les 30 000 fcfa ont été offert aux candidates malheureuses et la jeune mascotte. Des  attestations de participation remis au 10 finalistes et à la  Mandengue Ebegne Marie Lyne, mascotte de l’événement. Des cadeaux offerts à toutes par la Présidente du Comité d’organisation, Maître Suzanne MOUSSIO.

Le succès de cette finale dans le Littoral est aussi à mettre à l’actif du patron de la région et de son épouse, qui ont porté à bras le corps le projet. Le gouverneur, dans son mot, a d’ailleurs sollicité que la finale nationale prévue en fin 2025 se déroule à Douala. Pour le gouverneur du Littoral, il s’agit d’un excellent projet qui épouse les idées du chef de l’État et qui mérite des encouragements. « Docteur Fotso qui est initiatrice de ce concept, a tenu à mettre en exergue à sa manière, la volonté du chef de l’État, de pouvoir amener la jeunesse camerounaise à revenir à l’authenticité de nos valeurs, et c’est en ce sens qu’elle a pris cette option, de faire le tour des régions, de manière à pouvoir dénicher les jeunes dames qui ont opté pour cette valorisation de la culture. Culture corporelle, culture culinaire, culture Camerounaise tout court. Et cela a été une occasion de montrer que le littoral en général et les quatre départements de cette région en particulier, peuvent encore regorger les jeunes filles qui sont naturelles, qui n’ont pas une influence extérieure, et qui sont fières d’être camerounaises. Nous voulons dire que c’est une occasion pour nous, d’accompagner ces dames, mais également, de les encourager à comprendre que chacun peut apporter sa pierre à cette construction, à cette revalorisation de notre culture. Donc, bravo à cette initiative », déclare Ivaha Diboua Samuel Dieudonné.

Sébastien ESSOMBA

CATOLOGUE

Quelques images fortes de l’événement de Douala