Crise anglophone : Les exactions persistent !
Le NOSO est menacé fortement par le groupe sécessionniste Ambazonien qui est monté d’un cran, metant en mal la sécurité des populations de ces deux régions.
Après le massacre de Kumba au mother Francisca college le 24 octobre 2020, c’est au tour des kipnaping qui battent leur plein sur le théâtre de la crise dite anglophone. Ces sécessionnistes sans scrupules et en panne d’humanisme ont démontré leur détermination d’aller jusqu’au bout de leur sale besogne en s’attaquant au cortège du premier ministre chef du gouvernement, Dr Joseph Dion Gute, alors qu’il se rendait sur le terrain pour l’hommage de la nation aux sept enfants assassinés alors qu’ils ne demandaient qu’à bénéficier d’un de leurs droits fondamentaux, le droit à l’éducation.
Les amba boys ont récemment touché le fond en s’attaquant aux autorités religieuses. Ils ont kidnappé il y a quelques jours le cardinal Christian Tumi qu’ils n’ont laissé que 24 heures après. Le fon de Nso et sa délégation de retour au bercail après des mois passés hors de son territoire à cause de cette fameuse crise qui dure depuis quatre ans aujourd’hui, restent en captivité.
Ce retour du chef encouragé par le pouvoir de Yaoundé participe de la volonté du gouvernement de voir l’ordre revenir sur le terrain, avant le 06 décembre 2020, date retenue pour les élections régionales dont les chefs traditionnels constituent un maillon essentiel. Rappelons à toutes fins utiles que depuis le début de la crise jusqu’ici, l’on évoque près de huit chefs traditionnels qui ont perdu la vie de manière tragique dans cette crise.
Merveille Patricia Mabopda
