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Crise anglophone : Horizon femmes va en guerre contre les violences faites aux déplacées interne

L’ONG dont les actions se font de plus en plus visibles sur le terrain, s’est mobilisée pour une énième fois dans la ville de Bafoussam.

Il était question au cours de cette mobilisation, de former les filles leaders anglophones en vue d’une sensibilisation des leurs paires sur le terrain au sujet des violences qu’elles subissent. Cette fois-ci, la cible est les déplacées internes du Nord-Ouest et du Sud-ouest. Ces nombreuses filles anglophones se trouvant dans la région de l’Ouest subissent des violences au quotidien ici et là.

Parmi les structures qui ne restent pas muettes à l’égard de cette situation, l’organisation non gouvernementale Horizon femmes prend les taureaux par les cornes. « Il est question pour nous de renforcer les capacités des leaders de ces jeunes filles déplacées internes afin qu’elles puissent aller dans leurs localités sensibiliser leurs paires sur par exemple les disponibilités que le gouvernement a mis sur place pour les accompagner, ce que les ONG associations font », affirme Mme Ngatchou Denise, présidente exécutive de Horizon femmes.

Tout est parti du fait que ces filles déplacées ont à moult reprises sollicité la dite ONG pour leur tenir la main sur quelque plan que ce soit. Ainsi, avec l’appui de AWDF (Africa Women Developpement funds), l’ONG a tenu un atelier de deux jours dans la ville de Bafoussam. Du 27 au 28 mai, les filles anglophones leaders ont été outillés sur le projet et les opportunités de l’ONG d’une part, mais surtout sur la méthode avec laquelle elles vont  travailler avec leurs paires dans les différentes localités de l’ouest. En ligne de mire l’organisation d’un théâtre communautaire sur le terrain : “Nous allons monter des sketches que nous allons présenter en lien avec la violence basée sur le genre. Tout ça va nous amener à implémenter ce projet sur le terrain” , explique Emmanuel Ongkam, chef du projet.

Pour y parvenir, l’ONG sait aussi compter sur la contribution des autorités  ainsi que les déplacées elles-mêmes qui doivent comprendre la question au préalable. Cet atelier est arrivé à point nommé dans la mesure où les participants en sortent satisfaits de la qualité du coaching, non moins les organisateurs qui estiment avoir atteint ce premier objectif. Reste qu’à poursuivre avec les activités prévues sur le terrain.

Césaire MOULIOM

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