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Volley-ball/Ouest : La ligue régionale de l’ouest évalue les tout petits

Ils se sont regroupés à Bafoussam ce dimanche à l’occasion du premier regroupement des centres de formation. Un rendez-vous organisé par la ligue régionale de volley-ball de l’ouest dans sa marche vers la réconciliation.

Six centres de formation ont répondu à l’appel de la ligue régionale ce weekend au complexe multi sports de la communauté urbaine de Bafoussam. Trois de la Menoua à savoir UDs, Lionceaux et Santchou, deux de Bafoussam notamment Dynamique, Dream Sport Academy et Lionceaux ; un seul pour le Noun en l’occurrence Foumban volley-ball. Le but était de permettre aux enfants de «jouer la balle au maximum possible», laisse comprendre Blandine Emageu, encadreur et conseillère du président de la ligue régionale.

Pendant près de trois heures de temps, ces jeunes dont l’âge varie entre 03 et 14 ans ont joué en 1 contre 1 d’abord, deux contre deux ensuite, puis trois contre trois et même 04 contre 04. L’opération a consisté à placer soit un jeune dans un camp et un autre de l’autre, ou deux dans un et deux dans un autre selon qu’on dans l’une des formules évoquées plus haut. La jeune Bopda Kamga Raphaëlle du centre de formation Dynamique raconte sa journée avec beaucoup de plaisir : «J’ai fait deux matchs. Le premier dans le un conte un j’ai perdu et le deuxième j’ai gagné. Pendant le premier match mes camarades me disent “laisse quand le ballon sort, tu laisses. Ne fais plus la manchette”. Je n’ai plus fait la manchette. J’ai laissé le ballon et c’est sorti IN. Pour le deuxième match j’ai joué contre une fille. J’ai respecté tout ce qu’on m’avait dit et j’ai gagné 9 sets à 2». Une journée partagée également avec grande joie par d’autres enfants, dont les leçons ont été bien retenues. C’est aussi le cas de la petite Kamga Noémi Cherida qui passe en classe de CE2 : «On m’a appris aujourd’hui que pour faire le volley-ball il faut arrêter la balle avant de pousser. Parce que si tu n’arrête pas la balle avant de pousser ça peut tomber dans ton camp ou tomber sur le filet et ça sera le point 2 pour l’équipe adverse. On ne doit pas arrêter la balle au niveau du ventre mais sur la tête parce que si tu arrêtes au niveau du ventre ça va faire la faute. Aussi on m’a dit que si la balle arrive au niveau du ventre il faut faire la manchette pour que le ballon tombe dans le camp de l’équipe adverse».

Ces narratifs des enfants se confirment à juste titre que le regroupement aura été réussi. Ce qui est corroboré par le coordonnateur général des centres de formation : «Aujourd’hui nous pouvons dire qu’ à 60% les équipes ont beaucoup progressé parce que dans les années antérieures on se trouvait et on avait vraiment les difficultés pendant les regroupements comme ceux-ci. Les enfants jouaient uniquement le Saisi-Repousser. Aujourd’hui quand on a observé tous ensemble on s’est rendu compte que les enfants jouent technique même si quelques uns jouent encore le Saisi-Repousser…», a rassuré Ymelé Victor.

Ce premier regroupement a connu un fort engouement des amoureux de la balle au filet, les parents en l’occurrence et autres. C’était également l’occasion pour la ligue régionale de remettre du matériel de formation aux centres de formation. Il s’est agit des ballons et des maillots pour le développement de la pépinière, priorité de la ligue régionale : «Ce que nous devons tous comprendre c’est que c’est notre priorité. Ça devrait l’être pour toutes les ligues sportives. Ces enfants que vous voyez prêt de 150 constituent le creuset de l’élite en matière de volley-ball au Cameroun. Et donc la priorité et l’accent devraient être mis sur ces centres de formation. C’est pour cette raison que nous avons opté pour que la saison ne finisse pas sans que ces centres ne se réunissent pour rivaliser d’adresse à travers ces différentes compétitions», confie Docteur Marc Dandji, président de la ligue régionale de volley-ball.

Le regroupement s’est achevé dans l’après-midi, à la grande satisfaction de tous, mais également sous une note d’espoir : Une faire avaler les enfants au moins trois fois la saison dans les années à venir.

Césaire MOULIOM

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