Stéphane NGUEMALIEU : « Pourquoi MONO s’est consciemment trompé ?»
La récente sortie du chroniqueur MONO sur RFI a démontré à suffisance que cet enseignant fait plus dans l’imposture que dans la recherche lorsqu’il parle du SDF. Il a étalé sa méconnaissance des statuts et du fonctionnement de ce parti, remettant en question sa qualité autoproclamée de “spécialiste du SDF”.
En effet dans un vox spot visiblement commandé par les adversaires du SDF, un auditeur a posé la question de savoir je cite : “pourquoi est-ce qu’il y’a eu des cafouillages au moment de l’élection de l’honorable OSIH alors qu’il était largement donné pour favori ?
La réponse de MONO devait d’abord questionner la véracité de cette assertion ou tout au moins lui adjoindre des faits. Car au contraire, l’élection qui était une élection à bulletin unique et non uninominal s’est bien déroulée. Il y a eu quelques revendications plus ou moins bruyantes, auxquelles la Commission électorale en concertation avec les candidats, a apporté des solutions avec maestria. On ne saurait parler de “cafouillage” alors que les opérations de vote ont été suspendues et n’ont été reprises qu’après que la réponse consensuelle ait été trouvée.
Les résultats n’ont d’ailleurs pas fait l’objet de quelconques réclamations de la part des candidats en lice.
Mais sans utiliser ces faits, sans avoir été présent, sans avoir chercher à avoir la bonne information, Artiste MONO l’expert autoproclamé du SDF s’est lancé dans une opération de sabotage contre ce parti et son leader, en balançant des contre-vérités comme dans ses habitudes, chaque fois que le SDF et ses cadres sont sous les projecteurs.
De la violation des textes pour faire main basse sur le parti dont il accuse l’honorable OSIH, les requérants n’ont jamais cité le président OSIH concernant cette infraction aux différents procès intentés contre le parti, son feu président et la secrétaire générale.
Et pour sa gouverne, le tribunal où nos ex camarades sont allés se plaindre s’est déclaré incompétent, renvoyant ces derniers à leur ancienne famille pour régler en interne les problèmes de leur association.
Dans sa diatribe, Monsieur MONO laisse entendre que dans l’esprit des challengers d’OSIH, son élection marquait l’étape finale d’un passage en force. Si tel avait été le sentiment des challengers du président, ils n’auraient pas dépensé 7 millions F CFA de caution non remboursable, pour se présenter à une élection jouée d’avance.
Un des candidats à d’ailleurs battu l’honorable OSIH dans 3 des 11 régions après le décompte des voix par région. Preuve qu’ils croyaient en leur chance et que l’élection était plus que transparente.
Dire ensuite qu’on a eu une commission électorale qui était constituée des partisans du président OSIH relève de la malhonnêteté intellectuelle qui a toujours orienté la collecte de ses information sur ce parti politique, dont la mue semble lui donner les urticaires.
Aucun des candidats n’a contesté la constitution de cette commission. Pourtant ils en avaient le droit.
S’agissant des déclarations de Monsieur le chroniqueur sur le corps électoral, il démontre à ce niveau qu’il ne maîtrise visiblement nos textes, malgré le titre d’expert du SDF dont il se glorifie. C’est simplement de la paresse intellectuelle. Les délégués qui constituent le corps électoral au congrès sont élus dans les organes du parti de la base au sommet (NEC), sans aucune influence de la hiérarchie du parti.
Quant à ses propos concernant la tentative de disqualification des candidatures concurrentes, Monsieur MONO a encore été égaré par des sources qui le tiennent et lui ont finalement fait de lui un épouvantail à leur solde.
Un intellectuel, un citoyen honnête ne peut faire de telles déclarations sans éléments factuels. je me serai attendu que MONO illustre ses propos avec des faits mais hélas.
Si MONO avait connaissance de nos textes, il saurait que ce n’est pas la commission électorale qui valide et rejette les candidatures en interne au SDF. C’est l’une des missions statutaires de la commission des investitures. Celle-ci n’a rien à voir avec la commission qui organise et supervise l’élection du bureau national au congrès.
Nous mettrons un exemplaire de nos statuts à sa disposition car il en a besoin. En espérant qu’ils lui seront utiles pour une meilleure structuration de son expertise. Le SDF n’est pas infaillible. Loin s’en faut. Ses responsables sont ouverts à toute critique, à condition qu’elle soit fondée.
S’agissant des frais de candidature non remboursable de 7 millions pour le poste de président, c’était une mesure adoptée en plein NEC, pour éviter la floraison des candidatures fantaisistes.
Concernant le discours d’orientation du nouveau président élu OSIH, je renverrai encore l’expert du SDF au programme de campagne et à son discours après la proclamation de sa victoire.
Quel est cet expert qui ne fait visiblement pas de recherche et qui vivant en plein Yaoundé est absent au congrès d’un parti dont il se dit expert ? Vous n’êtes peut être pas obligé d’y être pour en parler. Mais c’est votre partialité intéressée dans la collecte de l’information sur cet événement qui est à dénoncer.
Parlant de la dégringolade qui devra s’accentuer, je dirai que le congrès très réussi du SDF et l’élection du président OSIH doivent certainement avoir donné des cauchemars à ceux qui l’avaient déjà enterré.
La reconquête des coeurs des Camerounais est désormais une réalité au SDF. Le SDF fait sa mue.
SDF is back…
Je voudrais dire à Monsieur Aristide MONO, qu’aucun parti politique ambitieux n’attend pas qu’un autre vienne lui accorder une place considérable dans l’arène.
Afin de réduire les manoeuvres du parti au pouvoir, le SDF le fera dans le cadre de la matérialisation de la dynamique de coalition avec les autres forces politiques de l’opposition.
Ceux qui attendent semer et recolter sur le cadavre du SDF, seront bientôt sur le grill.
Au demeurant mon cher MONO, lentement et sûrement, vous vous faites l’archétype même de l’entreprise de la destruction de l’opposition Camerounaise, sans exception.
(c) Stephane NGUEMALIEU, Militant du Social Democratic Front