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Socièté : “Horizon femmes” multiplie ses actions

Les femmes déplacées de la crise dans la zone anglophone ont benificié d’un nième atelier de plaidoyer à Bafoussam. C’était en presence des autorités administrative da la Mifi.

Le soucis est celui d’une mobilisation sociale et communautaire pour la réduction des violences basées sur le genre (VBG) en direction des femmes et filles déplacées de la crise anglophone dans la région de l’ouest du Cameroun. L’ONG “horizons femme” a en effet  tenu ce 20 octobre 2021 à la salle de conférence de Mbatkam hôtel de Bafoussam un Atelier de plaidoyer et de mise sur pied d’une plate forme d’échanges. “Il est  question pour nous d’impliquer les autorités sur la question  des déplacées internes d’abord dans la reduction des violences et beaucoup plus de leur insertion dans la region de l’ouest et principalement dans la Mifi”, renseigne Toché Carole, coordonnatrice programme Horizon femmes.

En présence du représentant du préfet de la MIFI, le troisième adjoint préfectoral  Kamdem Gisèle, il était question durant cet atelier de statuer et d’informer  les  parties prenantes en ce qui concerne la situation des violences faites sur la gente feminine, déplacée de la crise dite anglophone dans le Noso. Ceci afin de stimuler l’engagement et le leadership des parties prenantes pour la prise en compte des violences basées sur le genre et  projecter la mise sur pied d’une plateforme d’échanges de solidarité.

La  cérémonie en elle même a débuté par l’exécution de l’hymne national du Cameroun, puis le mot de bienvenue du Président exécutif et du Préfet. A suivi ensuite la présentation du projet et les résultats de l’étude de base qui mettaient au devant de la scène les types de violence exercé sur les femmes et filles déplacées à savoir les violences économique, physique, sexuelle et psychologique. Il ressort que les statistiques s’élèvent  à 90% sur le plan  psychologique, 80% économique et 25% de violences sexuelles Selon le consultant Adonis Touko. Après les témoignages des survivantes et bénéficiaires du projet que sont les dames déplacées, un engagement  d’échanges des parties prenantes a été mise en œuvre dans l’optique de diminuer au maximum ces statistiques à l’avenir.

Dans cette même optique, le représentant du préfet a encouragé et félicité cette initiative et a tenu à réiterer  les efforts du gouvernement  concernant ces déplacés tout en les sensibilisant à  mieux  s’intégrér dans la MIFI et le reste du Cameroun. “Notre rôle  c’est de les encadrer, les rassurer de ce que chaque camerounais est libre de s’installer partout où il veut dans ce pays. Nous jouons ce role au quotidien. Nous les rassurons de ce que nous les aimons”, martèle Gisèle Kamdem. La mise en scène d’un théâtre communautaire qui retraçait les formes de violences exercées sur les déplacées  et la photo de famille sont venues mettre un terme à cet atelier riche en couleurs.

Landry NJOUKWET

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