Ramadan 2024 : L’UPC et Michel Pekoua main dans la main avec les musulmans
Le secrétaire général de l’Union des Populations du Cameroun a offert un important don à la communauté musulmane de la mosquée Bamoun de Bamendzi ce vendredi. Une façon pour lui de les accompagner pendant cette cruciale période des jeûnes.
La grande prière ‘’Njùmah’’ de ce vendredi à la mosquée Bamoun de Bafoussam a connu une visite; celle de l’homme politique et directeur de publication du journal Ouest Echos. Pour une énième fois, Michel Eclador Pekoua a tenu à apporter son appui aux musulmans en ce temps des jeûnes. Il s’est agit de manifester son altruisme à travers le parti politique dont il est secrétaire général. « Au-delà de l’altruisme, du plaisir à partager et de montrer son empathie vis-à-vis de la communauté musulmane qui traverse l’épreuve du jeûne du ramadan, au-delà de ces valeurs, il y a des sympathies à susciter dans l’espoir qu’elles seront converties en vote en faveur de l’UPC ». Ces propos du secrétaire général de l’UPC ont suffisamment illustré la motivation qui a nourrit ce geste.
La cérémonie s’est voulue brève mais très symbolique. C’est pendant cette prière que l’iman Jounedou Nourdine a offert la grande hospitalité de sa communauté au ‘’musulman’ d’un jour, de part son accoutrement. Vêtu d’une bonne gandoura et une écharpe à la mahométane, le secrétaire général de l’UPC eu l’occasion de décliner les motivations de son geste aux fidèles musulmans du jour. On y retient l’expression de sa sympathie et même une expression de la gratitude à une communauté qui lui est proche, de part les relations avec l’iman Joundedou Nourdine, très régulièrement consultant sur des questions musulmanes à Ouest Echos. Le don était constitué des bouloirs, des nattes de prières, du sucre entre autres. Un don qui arrive à point normé au moment où besoin se faisait déjà ressentir.
Au-delà de cette simple sympathie, l’homme politique pense tout de même qu’un retour d’ascenseur dans la mesure du possible lors des échéances électorales ne serait pas mauvais, surtout que l’Union des Populations du Cameroun en a grand besoin.
Césaire MOULIOM
RÉACTIONS
Cheik Jounedou Nourdine, iman de la mosquée Bamoun de Bamendzi
« Que le très haut bénisse ce don et qu’il l’assiste dans ses entreprises »
C’est avec joie que nous avons reçu ce don, cet important don ; le don des bouloirs, des nattes et du sucre. Le sucre c’est pour accompagner ceux qui n’ont pas de quoi sucrer leur bouillie le soir. C’est une habitude, c’est une tradition du mois de ramadan. Nous avons reçu demande il y quelques jours, des frères venant de la prison qui avaient besoin des bouloirs et de matériel approprié pour faire les abullitions. Voilà nous allons donner une partie de ces bouloirs aux frères qui à la prison. Nous avons aussi une mosquée qui est en gestation au quartier Tougnet où nous allons donner une autre partie, et une autre partie va rester ici. Vous avez, la mosquée devient de plus en plus étroite ; ce qui fait que beaucoup de fidèle prient à l’extérieur, et à l’extérieur on n’a pas suffisamment de nattes. Alors les nattes de prière que le frère nous a données, nous avons laissé cela à la disposition des frères qui viennent en retard pour qu’il puisse prier normalement et sans se salir. Vous savez le mois de ramadan c’’est un mois du partage, et nous prions le très haut qu’il bénisse ce don et qu’il l’assiste dans ses entreprises.
Michel Eclador Pekoua, SG/UPC et donateur
« Si derrière cette sympathie il peut avoir des retours, en terme de bénéfice lors des élections ça serait bon à prendre »
La motivation est liée au contexte ; vous savez on est au mois de ramadan qui est un mois de partage. Ce n’est pas la première fois que nous venons ici ! On l’a déjà fait avec toutes les trois grandes mosquées de la ville. Mais compte tenu de la modicité des moyens, nous avons choisi celle avec laquelle nous sommes proches, parce que avec l’iman qui est je peux le dire un des consultants à Ouest Echos, parce que chaque fois qu’il y a un grand événement de l’Islam c’est vers lui qu’on vient en premier pour éclairer ; donc il y a cette proximité qui fait que c’est vers lui qu’on vienne en premier, au regard de la modicité de nos moyens. Et c’est un mois de partage et nous partageons avec nos frères musulmans qui traversent un mois difficile, un des piliers de l’islam dont on doit se priver pour rester en communion avec son créateur. Je crois qu’il faut les accompagner dans ce sens, être solidaire avec cela. Et puis vous savez, je ne vous apprends pas, chaque fois qu’on homme politique fait n geste on y voit la récupération politique. Beuhhh, les commentaires en ce sens seront libres comme on dit en journalisme, les fait sont sacrés et les commentaires libres. De toutes les façons, c’est une grande partie de l’électorat de Bafoussam. Si derrière cette sympathie il peut avoir des retours, des conversions en terme de bénéfice lors des élections ça serait bon à prendre. Mais au-delà il y cet altruisme que nous avons de travailler avec une communauté qui nous est proche, une communauté avec laquelle nous avons des personnes ressources ; chaque fois qu’il y a un problème qui touche la communauté musulman, nous savons vers qui s’adresser, et c’était l’occasion de lui dire qu’au-delà des relations professionnelles il y a des relations de sympathie vis-à-vis des croyants qu’ils encadrent.
Propos recueillis par Césaire MOULIOM