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Présidentielle 2025 : Quand la position de l’Eglise fait débat

Le sujet est au cœur des débats depuis la sortie de la conférence épiscopale nationale sur le profil du futur président. Sur les plateaux télé et dans les chaumières, chacun y va de ses arguments.

La récente lettre de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC) a suscité un débat houleux sur la place de l’Église dans la sphère publique camerounaise. Certains, comme Simon Metsengue, militant du RDPC, estiment que l’Église ne devrait pas interférer dans les choix politiques des citoyens, car cela pourrait être considéré comme une contrainte morale dans un État laïc.

Les arguments pour et contre l’intervention de l’Église

Pour l’intervention : Stéphane Menouga, politologue, nuance que la laïcité ne signifie pas que l’Église ne peut pas exprimer son opinion. Selon lui, la CENC n’a enfreint aucun principe fondamental, notamment :

– Le respect du cadre réglementaire

– L’égalité devant la loi

– Le respect de l’ordre public

Contre l’intervention : D’autres, comme Simon Metsengue, pensent que l’Église devrait se limiter à son rôle spirituel et ne pas influencer les décisions politiques des citoyens.

Un débat qui dépasse le Cameroun

Ce débat n’est pas unique au Cameroun. Des discussions similaires ont lieu dans d’autres pays sur la place de la religion dans la sphère publique et son influence sur les décisions politiques

Gabriel KOM

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