Ils dénoncent entre autres, le retard et l’absentéisme à outrance de l’officier de police responsable dudit poste.

Martin M. est citoyen camerounais, résidant dans l’arrondissement de koutaba, département du Noun. À cet égard, il a été plus d’une fois appelé à se rendre au poste d’identification, logé dans l’enceinte de la sous-préfecture dudit arrondissement pour des services de base. L’infortuné dit malheureusement garder un souvenir plutôt triste quant à l’accueil et même la qualité de services rendus par l’agents publics de ce poste. “Il paraît que l’officier là vient quand il veut. Il arrive au bureau à 11 heures. Tout ce monde qui l’attend soit pour le retrait ou pour l’établissement de leurs cartes il les reçoit à partir de 11 heures. Parfois il fait 5 à 6 cartes d’identité en une journée”, regrette Martin, rencontré sur le terrain.

Comme lui, Salvador F. reconnaît avoir subi les mêmes travers. Il corrobore la thèse de Martin en ces termes : “Moi je suis au courant de tout cela depuis. Je suis allé là-bas faire ma carte, on a attendu longtemps dehors. À 9 heures on est parti de là et c’est à 11 heures qu’on est revenu pour être reçu et, on est quitté là-bas à 15 heures, rien que pour le retrait de la carte. Ce n’était même pas sortie, on a juste reconduit. Les gens se plaignent que tu viens faire la carte là-bas tu te retrouves en train de passer toute une journée”.

Le poste d’identification de l’arrondissement de koutaba fait en effet l’objet d’une panoplie de récriminations venant des usagers qui n’en peuvent plus de subir certains agissements. Obtenir un titre d’identité dans ce poste relèverait d’un parcours des combattants. Au-delà des services de piètre qualité, l’on déplore le retard et l’absentéisme flagrant des personnels de ce service, mettant les usagers en difficulté, obligés parfois de faire pieds de gru pendant quatre à cinq heures de temps avant l’arrivée de l’officier qui résiderait très loin de l’unité. Une situation déplorable qui interpelle les autorités compétentes pour une prise en main de la situation, afin d’assainir les services publics.

Samira NADRA N.