Pèlerinage à la Mecque : Depuis Médine, Imam El Hadj Ahmad Jouneid Sine évoque le Hadj dans sa splendeur
Il revient principalement sur l’une des étapes les plus cruciales du pèlerinage, en l’occurrence la montée du mont Arafat.
Le pèlerinage à la Mecque a atteint sa vitesse de croisière avec l’étape d’Arafat ce jour. Une étape cruciale qui constitue le grand pèlerinage. Parmi les fidèles ayant répondu à l’appel d’Allah pour ce cinquième pilier de l’islam cette année, Imam Ahmad Jouneid Njoya. L’imam principal de la mosquée Centrale nº2 de Bafoussam et Président départemental du Conseil des Imams et Dignitaires Musulmans du Cameroun (Cidimuc) pour la Mifi, fait partie de la délégation camerounaise en terre sainte. « Parmi les jours bénis du mois de ZULHIJJA, l’un des mois sacré de l’islam, le mois au cours duquel le Hadj, 5ème pilier de l’islam est effectué, il y a certainement le jour de Arafat, jour du grand pélerinage. Il est souhaitable de jeûner pour ceux qui ne sont pas au Hadj. Un jeune qui permet d’expier deux années de pêcher. Pendant cette journée, il est rapporté que la miséricorde divine se rapproche de ses croyants, surtout des pèlerins qui sont stationnés au mont Arafat à partir de la prière du midi et Allah de dire : “celui qui veut être pardonné qu’il demande, celui qui veut que ses vœux les plus chers soient réalisés qu’il demande », se livre l’Imam Jouneid Njoya au micro de la rédaction, depuis la terre sainte.
Cependant, à l’occasion de ce moment crucial du Hadj, les prières sont élevées pour la Paix au Cameroun. « Les pèlerins du Cameroun et ceux du groupe FIFEN Soulé en particulier ont élevé des prières pour le Cameroun et ses fils, pour le président Paul Biya qui n’a ménagé aucun effort pour mettre à l’aise tous les pèlerins camerounais. Étant stationné au mont Arafat, les pelerins se préparent pour l’autre phase du Hadj. Il s’agit de passer la nuit au lieu dit Muzdalifa, la lapidation des stèles et L’immolation des bêtes sacrificielles, puis la première phase de désacralisation », renchérit-il.
Le Hadj est sanctionné par la grande prière, communément appelée fête du mouton. Une fête au cours de laquelle les belliers sont immolés, geste commémoratif de l’acte d’Abraham, le père du monothéisme qui décida d’offrir en sacrifice son fils unique Ismaël pour la gloire d’Allah.
Sébastien ESSOMBA