Mongo goal : L’ouest goûte à la 5e édition du championnat national
Le stade de l’église évangélique de Toungang a servi de cadre ce jeudi pour l’ouverture officielle. Trois matchs ont meublé la journée sous le regard bienveillant du président de la fédération camerounaise et co-fondateur de la discipline au Cameroun Christian Djemba.
Après Douala , Bertoua, Ebolowa et Ngaoundéré, c’est le tour de la région de l’ouest d’accueillir le championnat national de mongo goal. Cette nouvelle discipline qui se fait connaître à peine au Cameroun entend booster sa vulgarisation. C’est un des objectifs de ce déploiement dans les capitales régionales du pays. Cette cinquième édition met aux prises les jeunes des catégories U12, les U16 et même les U17. Cette première journée a permis de découvrir l’engouement que nourrissent les jeunes de Bafoussam pour cette discipline. C’était le cas avec KLM de Bafoussam, qui s’est neutralisé en match d’ouverture avec ANAFOOT chez les U15 . Deux matchs ont suivi, à savoir celui opposant Future stars à Jeunesse de Kamgo( U12) , et le dernier qui a mis en confrontation Espoir de la Mifi à Génération foot ( U17). Bien que ces jeunes ne maîtrisent pas encore parfaitement les techniques de jeu, ils ont tout de même appliqué les consignes que leur a enseignées avant les match l’entraîneur national Péguy Tchakouté. C’était un véritable régal pour les amoureux du sport qui ont fait le déplacement pour découvrir cet autre football qui commence véritablement à se faire connaître à Bafoussam. Cette 5e édition se tient pendant trois jours et l’apothéose aura lieu le 29 juillet prochain.
À toute fin utile, le mongo goal est un alliage entre football, le basketball et le handball, dans la pratique et dans les lois. Il se joue sur un terrain beaucoup plus réduit que celui du football et aligne 8 joueurs par équipe. Les goals qui font sa particularité ont des dimensions de 0,75 mètre de large sur 1 mètre de hauteur.
Césaire MOULIOM
RÉACTIONS
Déjeune Samuel Kamdem, président de ligue régionale mongo goal ouest
« L’ouest ne doit pas être à la traîne de cette discipline »
Si nous avons pensé à tenir cette édition ici à l’ouest, c’est parce qu’ en me reprochant du président national et du co fondateur national, on s’est dit que comme l’ouest c’est une région qui aime le sport, qui aime découvrir sur le plan constructif et positif ; on s’est dit pourquoi ne pas organiser ici à l’ouest. Ainsi donc grâce au travail de fourmi qu’on a fait ensemble on a décidé d’organiser cette 5e édition à l’ouest. L’objectif pour nous est de faire découvrir cette discipline aux enfants vu l’engouement qu’il y a avec la FIFA. On s’est dit qu’il ne faut pas que l’ouest soit à la traîne. Nous voulons faire connaître le sport et rapprocher tous ceux qui peuvent contribuer à son évolution.
Christian Djemba, co-fondateur du mongo goal Camerounais
« Nous sommes dans la logique de vulgarisation de la discipline »
Cette année nous sommes à Bafoussam pour la cinquième édition après Bertoua, Douala, Ebolowa et pratiquement Ngaoundéré . Il était question de venir ici pour les objectifs qui sont simples. Le championnat national nous le tenons toujours entre le 27 et le 29 juillet dans chaque région. Premier objectif, la promotion du mongo goal. Vraiment on essaye de vulgariser d’après les missions du ministère des sports à savoir vulgariser le sport. Nous sommes dans cette première approche. Deuxième objectif, faire en sorte que le mongo goal soit intéressant pour les plus jeunes. C’est pour ça que nous maintenons quand même le fait d’avoir toujours les plus jeunes. Vous avez vu les catégories que nous avons engagées, les U12, les U 16 et les U17. Et enfin donner encore une autre vision au mongo goal parce que au-delà de ce championnat qui se joue en trois jours il y a un projet international d’implantation justement et d’appui didactique des régions pour matérialiser les aires de jeux parce qu’on s’est rendu compte qu’il y a beaucoup d’aires de jeu qui peuvent servir au mongo goal. Maintenant nous devons matérialiser avec tout un autre projet et le moment venu on va d’assoir pour faire le point.
Propos recueillis par Césaire MOULIOM