Lynchage médiatique : Jean de Dieu Momo ciblé par une cabale !

À peine cinq mois d’intérim à la tête du Ministère de la Justice, le Ministre Délégué auprès du Ministre de la Justice Garde des Sceaux, fait l’objet d’accusations graves orchestrées par certains médias connus pour leur acharnement. Le membre du gouvernement, surpris de ces tirs groupés, visiblement une commande spéciale, se demande qui se cache derrière cette cabale. Une activité qui désacralise le métier du journalisme.
Il n’aura fallu que quelques mois pour que Jean de Dieu Momo, Ministre Délégué auprès du Ministre de la Justice, devienne la cible d’une violente offensive médiatique. Depuis sa nomination à la tête du département de la Justice par intérim, une certaine presse s’est lancée dans une campagne à charge, l’accusant pêle-mêle de détournements massifs, de mauvaise gestion, et de collusions douteuses.
Le paradoxe est flagrant. Comment un responsable, qui n’assure l’intérim que depuis cinq mois, pourrait-il être au cœur de détournements structurels aussi importants ? À y regarder de près, cette cabale ressemble davantage à une opération de déstabilisation savamment orchestrée qu’à une enquête journalistique sérieuse.
UN ACHARNEMENT SUSPECT
Plusieurs titres de presse, connus pour leur manque de rigueur éthique et leurs accointances avec certains lobbies occultes, semblent s’être donné pour mission de ternir l’image de Jean de Dieu Momo. À coups de “révélations” non sourcées et de titres racoleurs, ils tentent de construire un récit de corruption sans fondement solide.
Pour de nombreux observateurs, cette campagne vise moins à dénoncer des faits qu’à nuire à un homme politique dérangeant. Jean de Dieu Momo n’a jamais caché son franc-parler ni sa volonté de réformer certains rouages du système judiciaire. Cela suffit-il à faire de lui une cible à abattre ?
Des sources proches du ministère évoquent même l’existence d’un réseau de déstabilisation interne, composé d’acteurs hostiles à toute tentative de réforme ou de transparence dans la gestion des affaires judiciaires. Ces milieux, habitués aux arrangements en coulisse, verraient d’un très mauvais œil l’activisme du Ministre Délégué.
APPEL À LA RESPONSABILITÉ
Il est urgent de faire preuve de discernement. Le rôle des médias n’est pas de se faire les relais de règlements de comptes politiques, mais d’informer avec rigueur, impartialité et vérification des faits. La présomption d’innocence, principe sacro-saint de toute démocratie, doit s’appliquer à tous, y compris aux responsables politiques.
À ce stade, rien ne justifie les attaques virulentes dont Jean de Dieu Momo fait l’objet. Si des faits graves existent, qu’ils soient établis par les institutions compétentes. En attendant, le ministre délégué mérite qu’on lui accorde le bénéfice du doute et qu’on respecte la dignité de la fonction qu’il assume. C’est aussi le lieu d’inviter les corporations des acteurs des médias à très souvent initier des séminaires de renforcement de capacités des hommes et des femmes médias, à l’occasion des journées à eux consacrées, comme c’est le cas ce 03 mai. Cela permettrait au moins à certains de savoir le risque qu’ils courent en produisant les contenus sans fondement. Nul besoin de le rappeler, le délit de Presse reste pénal au Cameroun.
Sébastien ESSOMBA