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Lutte contre les stupéfiants en milieu scolaire : Ce que préconise l’ONG Zenü Network

Face à la presse vendredi dernier, Flaubert Djateng, coordinateur de l’ONG Zenü Network s’est prononcé sur cette épineuse question qui défraie la chronique au Cameroun.

La 2ème édition du Club de la Presse s’est tenue ce 12 avril 2019 au siège du ZENÜ NETWORK à Bafoussam. Organisée par le Club Média Ouest (CMO), plus d’une Trentaine de médias ont répondu présent à cette rencontre.

À l’ouverture, le coordonnateur général du club média ouest, Léopold Nguelo, va se donner la peine de présenter cette initiative qu’est le club de la presse, dont la mission est de mettre face à un invité, les journalistes pour des échanges afin de lever l’équivoque sur les questions d’actualité.

Après la présentation des participants, Place ensuite à la phase la plus intéressante, celle des propos liminaires de l’invité. Flaubert DJATENG, coordonnateur du Zenü Network puisqu’il s’agit de lui, a tout d’abord tenu à présenter le zenü Network qui se veut un réseau du savoir. Il existe depuis 2006 avec pour centres d’intérêts les questions liées à la décentralisation et la gouvernance locale. Il va toutefois mettre l’accent sur les actions menées par cette structure, notamment, l’éducation civique au sein des établissements scolaires au Cameroun.

De son intervention, s’est dégagé un constat clair. La ferme volonté de tordre le cou définitivement aux fléaux qui entravent l’éducation des jeunes enfants aujourd’hui. En l’occurrence, la consommation de la drogue, le harcèlement, l’indiscipline, la défiance des enseignants, etc, qui font partis intégrante du quotidien des élèves au sein des établissements.

Pour remédier à cette situation, le coordonnateur du zenü préconise les représailles vraies et la libération de la parole dans l’espace scolaire. Selon lui, la mise en place de la boîte à dénonciation, d’un observatoire et des représentants, une personne relais de confiance qui travaille sur comment recevoir quelqu’un qui veut se confier, et l’instauration de la minute de la citoyenneté dans les établissements tous les lundis au cours du rassemblement pourrait être une solution. Ces actions, nous indique-t-on, portent d’ailleurs des fruits, car dans la ville de Tonga, l’incivisme et les grosses précoces sont en baisse, grâce à l’appui du zenü dans ce sens.

« Le zenü network était très heureux de participer à ce club de la presse pour présenter les outils conçus avec la délégation régionale des enseignements secondaires. Et le drame qui a eu lieu à Douala nous permet de venir avec nos instruments pour montrer qu’on peut aussi prévenir et contenir ce type de crise. Nous avons eu l’opportunité de présenter un dispositif qui s’appui sur quatre piliers: des clubs d’éducation civique et d’intégration nationale pour la sensibilisation, l’information autour des maux qui minent l’école, les boîtes à dénonciation pour permettre de recceuillir des dénonciations anonymes de la part des élèves, l’observatoire de la gouvernance qui a des représentants des parents, représentants des enseignants, de l’administration, également les représentants des élèves, pour mener des enquêtes autour des dénonciations pour s’assurer que ce qui est mis dans les boîtes est avéré et surtout veiller à ce que ceux qui ont fait des fautes soient sanctionnés. Il y’a des personnes relais pour ceux qui ont peur des reproches. Dans l’espace scolaire, nous avons également présenté le guide qui est mis à la disposition des parents d’élèves pour leur permettre de faire des APEE, les associations responsables et Engagées», a confié à la presse Flaubert Djateng, au terme de la rencontre.

L’éducation Scolaire n’a pas fait l’unique objet des propos de M. DJATENG. Du forum des jeunes du Cameroun, il en était aussi question. Un événement très important du Zenü Network, qui regroupe 500 jeunes par an et donc, âgés entre 15 à 25 ans. L’objectif est de se retrouver afin de discuter. Les jeunes choisissent le thème et le le lieu d’organisation de la cérémonie, les découvertes. Les compétitions dans plusieurs secteurs sont organisées pour la circonstance et bien d’autres… Cette année 2019 marque la 11ème éditions. « tous les ans au mois de juillet, nous travaillons avec les jeunes sur les questions de citoyenneté, d’égalité. Également l’invitation d’un parrain qui vient donner des conseils aux jeunes de différentes régions, et on travaille aussi sur l’échange », indique Flaubert Djateng.

Inesse SOUDJA

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