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Leadership politique : L’UDC à l’épreuve de la succession du Dr Adamou Ndam Njoya

La septième convention de l’UDC se tient cette semaine avec à la clé l’élection d’un nouveau Président national. Une activité qui marque en même temps la célébration des 30 ans de vie du parti.

Yaoundé, la capitale politique du Cameroun, accueille ces 28 et 29 Octobre, la convention nationale de l’Union Démocratique du Cameroun (Udc). Il sera question au cours de cette rencontre vitale pour le parti, de procéder à l’élection d’un nouveau Président, celui qui devrait officiellement, en tout temps et en tout lieu, porter les flambeaux du parti. La gestion des affaires courantes a été jusque-là assurée par l’honorable Tomaino au lendemain du décès en Mars 2020 du Dr. Adamou Ndam Njoya, Président fondateur de l’Union Démocratique du Cameroun.

UNE CONVENTION, DES ATTENTES PLURIELLES !

Placée sous le signe : “La nouvelle ère, celle de la liberté, de la responsabilité, de la contribution de tous, va et doit commencer : le Cameroun par tous les camerounais et pour tous les camerounais”, la septième convention de l’Union Démocratique du Cameroun se tient conjointement avec les trente années de vie du parti. Le siège de l’UDC au lieu-dit Montée Anne Rouge à Yaoundé était cet après midi le théâtre de la conférence de presse donnée par l’Hon Tomaino Ndam Njoya en prélude à ce double événement. Elle a profité de cette rencontre pour revisiter l’historique de la Coordination des partis politiques de l’opposition depuis le retour au multipartisme et surtout, rappeler le contexte dans lequel le bureau politique de l’UDC s’était prononcé sur la désignation d’un membre pour coordonner les affaires courantes après le décès du Dr Adamou Ndam Njoya jusqu’à la tenue de la prochaine Convention ordinaire. Une façon pour elle de lever l’équivoque sur cette question qui avait en son temps fait l’objet de beaucoup d’interprétations et des contrevérités.

Cependant, la septième convention ordinaire de l’UDC se veut particulière. C’est la toute première sans le Dr Adamou Ndam Njoya. Le premier défis aujourd’hui c’est donc d’assurer cette transition ou mieux, cette succession sans éclats de voix et dans la Paix à travers la présente convention. Cela permettra de renforcer la dynamique pour les compétitions politiques à venir. Aussi, les responsables du parti profiteraient à injecter du sang neuf pour garantir la transition générationnelle en marche dans toutes les sphères de la société. Cette autre option permettrait sans doute la réadaptation de la communication du parti aux conjonctures actuelles. Très attendue également, la question de la diaspora qui semble de plus en plus influencer la politique interne au Cameroun.

Sébastien ESSOMBA

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