Il fait partie des sports qui intéressent moins le public, pourtant fait sourire beaucoup d’institutions.
Le handisport comme on l’appelle aussi est simplement le sport pratiqué par les handicapés. Il constitut une des forces de certaines institutions dont l’Université de Yaoundé 1, l’INJS, et même l’université de Dschang depuis son introduction aux jeux U. en 2014 à Douala.

Pour cette 22eme édition des jeux universitaires, ce n’est que dans ces sports que l’institution hôte a pu glaner deux médailles en or pour occuper la troisième place derrière l’Universié de Douala et l’institut universitaire Siantou, grosse surprise de ce jeux. En dépit des difficultés qu’il rencontre dans ce domaine, le coach NGASEBAÏ Zedeck n’a pas souvent joué les derniers rôles avec ses poulains.Vainqueur du trophée géneral en 2015 à Yaoundé 1 régulièrement dans le quinté de tête , le parasport n’est pas relégué au second plan à l’Univerde Dschang.

De la détection, du coaching et même de l’encadrement de ces personnes à mobilité réduite, cet encadreur multidimensionnel a toujours su faire preuve de beaucoup d’abnégation pour que ses protégés donnent le meilleur d’eux-mêmes. Cela s’est justifié encore cette année à Dschang avec le rang occupé au classement final en totalisant 04 bronzes et d’or. Tonfack Cyrianne et Chedjou Kengne ont respectivement été les vainqueurs de ces deux médailles en or en aérodynamique et au lancer de disque. Personnellement, le coach NGATSEBAÎ Zedeck a été classé troisième entraîneur en équipe dames et messieurs au terme de ces jeux Dschang 2019. Ses nombreux efforts dans l’encadrement de ces athlètes lui ont valu d’ailleurs les félicitations du président de la commission paralympique, SM Jean Jacques Ndoudoumou.
Rappelons que le handsport regroupe les disciplines telles que le lancer de disque, le lancer de poids et de javelot, la course aérodynamique, le power lifting et le paratennis. Pour chaque édition six athlètes en dames et en messieurs sont sélectionnés pour la compétition.

Césaire MOULIOM