FOCUS : Jean-Pierre SAAH, l’empereur de tous les temps (2ème partie)
Comme annoncé dans nos précédentes publications, la rédaction de Liberté presse vous propose la suite du dossier sur le géant de la production musicale qui s’en est allé.
Jean-Pierre SAAH ouvrit une usine moderne, dotée d’un appareillage numérique de dernier cri à Douala. Cette industrie aura facilité le passage du système analogique au système numérique, pour mastériser et gonfler le son. Comme suite à la première partie de ce focus publié dans différents médias, le retour au bercail de Jean-Pierre a fait beaucoup de vagues. Tenez : un moment, une rumeur bancale circule dans les médias au sujet du milliardaire.
Les réseaux sociaux en créent du buzz. Des internautes font circuler une vidéo en laissant croire qu’une séance de torture infligée à JPS serait passée dans un journal télévisé a Manille aux Philippines. Dans cette vidéo, beaucoup y voit le visage de Jean-Pierre SAAH, alors que le nom du monsieur qui qui s’y apparaît est bel et bien mentionné au bas de l’écran. Une cabale médiatique s’engage contre le magnat.
Le journal bimensuel Aurore Plus, dans sa parution du mois d’octobre 2015, affirme que JPS aurait été emprisonné, torturé et ses yeux crevés à Abou Dhabi aux Émirats Arabes Unis. Cette affirmation prétend même que la représentation diplomatique du Cameroun serait en train de prendre des dispositions pour rapatrier le grand producteur, dans un état d’incapacité physique et visuelle.
Le journal de Michel Michaud Moussala explique en effet que les autorités judiciaires de ce pays auraient décidé d’assouplir la sentence de la peine de mort à lui réservée, pour celle de lui arracher les yeux, conformément à la loi de la charia qui serait appliquée dans les États islamiques et du Moyen-Orient. Selon la même source, le célèbre producteur camerounais en aurait été victime et que c’est ainsi que ses deux yeux auraient été arrachés de leurs orbites avant d’être remis à l’autorité consulaire du Cameroun à Abou Dhabi.
Le journal a même confirmé que la famille aurait été contactée pour attendre la loque humaine à l’aéroport international de Douala. On aurait à cet effet imaginé que cette arrivée devrait tout de même drainer du beau monde de curieux qui aimeraient bien voir ce qui reste du milliardaire producteur camerounais.
Pendant que les lecteurs prennent connaissance du contenu de l’information, Jean-Pierre SAAH se fait apercevoir dans les milieux huppés des métropoles et capitale camerounaises. On le voit échanger autour d’un pot ou debout avec des amis, dans de grandes surfaces des hôtels de classe internationale, ou des banques.
Ainsi, c’est dans ces coins prestigieux que nous avons eu l’occasion de souvent rencontrer Jean-Pierre SAAH, plutôt imperturbable, idem et en bonne santé et due forme.
A suivre… !
© Alioti SHEIDA