La rédaction de votre journal se propose une série sur le géant de la production musicale qui aura d’une manière ou d’une autre, marqué son existence.
Jean-Pierre SAAH a misé pour le compte de l’industrie musicale, sur une forte somme d’argent chiffrée à huit millions (8 000 000) d’euros, ce qui correspond à un pactole converti à près de 5 milliards de francs CFA. A cet effet, Jean-Pierre entre dans l’histoire, en s’illustrant comme le producteur le plus réaliste de l’Afrique et des Antilles au début du 21ème siècle. Il aura offert au public, les plus belles écritures de la musique contemporaine à l’aube de la technologie numérique. Dans cette situation, un fait commence à hanter les esprits.
Le phénomène JPS fait rêver tout l’univers musical. Après avoir assuré le succès à bon nombre d’artistes camerounais de renom, il aura produit entre autres des Congolais, des Ivoiriens, des Capverdiens et une bonne fourchette d’artistes antillais. Mais un matin au cours du mois de juin 2003, le siège de la maison JPS à Paris est frappé d’un redressement par la douane française. Ces services imposent à Jean-Pierre de payer un un montant qui en voisine le milliard. Sans tenir compte de l’inadéquation entre les recettes et les ventes, ils auraient même perdu de vue que cette entreprise n’est autre chose qu’une simple maison de production de disques.
Ainsi, cette situation provoque de la délicatesse avec de nombreuses usines de gravure et les fournisseurs. Pire encore, la piraterie s’y mêle avec fracas. Les marchandises commandées sont bloquées, les distributeurs, les clients et les artistes commencent a se frotter les cheveux. L’Empire commence à s’écrouler comme un château de cartes. Toutes ces manœuvres feraient-t-elles partie d’un plan programmé pour déloger ce géant de la France ? Il fait quand-même trembler certains producteurs occidentaux qui jusqu’à là, se faisaient du beurre sur le dos des artistes africains. Et comme il fallait bien s’attendre, le roi perd sa couronne, mais ne change pas sa démarche. Jean-Pierre SAAH retourne au Cameroun. La suite dans la prochaine publication.
© Alioti SHEIDA