Fête de l’unité : Quand le collège la confiance séduit par sa prestance !
Une séquence exceptionnelle saluée à juste titre par le grand public de la place des fêtes de Bafoussam.
Le cinquantième anniversaire de l’État unitaire, le 20 mai 2023, a été célébré avec faste et solennité ce samedi à Bafoussam, comme partout ailleurs sur l’ensemble du triangle national. À Bafoussam, chef lieu de la région de l’Ouest, l’événement a été présidé par le gouverneur de la région, Awa Fonka Augustine, qu’accompagnaient les forces vives de la région. Une édition qui aura connu une mobilisation exceptionnelle.
Outre la remise des médailles et le défilé militaire qui aura fait sensation, le défilé civil aura constitué un moment important de la célébration. Et parmi les établissements des enseignements secondaires qui ont battu le macadam de l’avenue du 20 mai à Bafoussam, le collège la confiance de Bafoussam. Des pas cadencés au rythme de la fanfare, poitrines bombées et têtes légèrement levées vers le ciel, la centaine d’élèves triée sur le volet pour le besoin de la cause, a suscité de l’administration au passage devant la tribune d’honneur. Des salves d’applaudissements en en plus finir. Toute chose qui porte à croire que malgré le temps passé, cet institut scolaire a gardé sa place d’antan sur la scène régionale.
L’histoire retient en effet que le collège la confiance de Bafoussam (Colaco) est l’un des plus anciens collèges de la région, qui aura participé à la formation de plusieurs têtes couronnées de la République. Il aura connu des zones de turbulences avec la mort brusque de son fondateur Kamdem Émile en 2001 certes, mais tout est revenu dans l’ordre avec la nouvelle dynamique en place depuis peu. Une nouvelle dynamique actée par l’arrivée aux affaires de Pola Kamdem Franck Derrick, le nouveau fondateur installé il y a quelques semaines seulement. À 27 ans, il bénéficie de l’onction de toute la communauté éducative de la région qui l’encadre sans gêne, après la signature de l’agrément par le ministre des enseignements secondaires, le professeur Nalova Lyonga.
Sébastien ESSOMBA