Eec/Région scolaire de la Mifi : Les consignes de la hiérarchie de l’Eglise aux encadreurs

En séjour de travail dans le département de la Mifi où il a procédé à l’installation des membres du conseil de direction des écoles primaires et maternelles, le deuxième Vice Président de l’Eglise Évangélique du Cameroun a prescrit la bonne gouvernance pour garantir l’efficacité. Il a salué au passage les efforts jusque-là consentis par l’ensemble du personnel éducatif.
Huit écoles confessionnelles sur 10, relevant de l’Eglise Évangélique du Cameroun, ont produit du 100% aux examens officiels l’année dernière. Une prouesse saluée par la hiérarchie de l’Eglise Évangélique du Cameroun. En séjour à Bafoussam le 04 décembre 2024, le 2e vice-président, chargé des œuvres à l’Eglise Évangélique du Cameroun, a exprimé la satisfaction de l’Eglise pour ces exploits dans un environnement concurrentiel. “chers directeurs, chers inspecteurs, nous vous félicitons”, a lancé BAUNI KAMGA Jean Blaise Pascal au cours de la séance de travail avec ces responsables.
L’occasion faisant le larron, le personnel a saisi l’opportunité pour soumettre leurs doléances dont le salaire jugé dérisoire, le manque des outils des TIC… Une situation gérable selon le vice-président, à condition que les autres fassent leur travail. “Nous avons pris bonne note, nous n’allons pas apporter des solutions immédiatement, mais je pense que les personnalités ici présentes sont indiquées pour apporter des solutions aux préoccupations qui sont les vôtres. Je veux parler du Président national du conseil de l’enseignement qui, avec son équipe devraient statuer sur cette histoire de gèle de salaires et même le statut du personnel vacataire, qui devrait pouvoir assurer le relais après que les autres auraient pris la retraite. Si nous sommes ici ce matin, c’est pour renforcer les équipes qui doivent travailler, et ce renforcement d’équipe rentre en droite ligne de la mission de l’Eglise à laquelle s’adosse le plan d’action de la coordination”, rassure BAUNI KAMGA Jean Blaise Pascal.



DE NOUVEAUX HOMMES POUR DES NOUVEAUX CHALLENGES !
La bonne gouvernance est le principe cher et une recommandation particulière pour la hiérarchie de l’Eglise Évangélique du Cameroun. C’est d’ailleurs l’une des valeurs qui sous-tend le magistère de la nouvelle coordination. L’hôte du jour a d’ailleurs tenu à le rappeler au cours de la rencontre sus évoquée. Une assise intervenue juste après le tour le propriétaire. Le prétexte de cette sortie était bien entendu l’installation de certains responsables devant perpétuer les œuvres d’éducation. “Nous sommes venus installer les membres de conseil de direction des écoles primaires et maternelles de la région de la Mifi. Ces personnalités qui sont choisies dans le corps de l’Eglise, sont des personnes qui vont maintenant vous accompagner dans les missions qui sont les vôtres. Mais je voudrais que ce soit clair pour chacun de nous, lorsque nous avons été élus au synode de Bangangte, et lorsque le plan d’action a été validé au synode de Foumban, nous avions orienté en quatre axes(…) C’est essentiellement l’enracinement spirituel, c’est à dire, les œuvres doivent être des œuvres de témoignage immédiat, où on trouve effectivement la crainte de Dieu, le deuxième axe c’est l’amélioration de la qualité de service qui passe par vos résultats scolaires, le troisième axe c’est la gouvernance. Nous insistons sur la bonne gouvernance parce que c’est la bonne gouvernance qui nous produira les réponses à toutes vos réquisitions. Si nos écoles sont bien gérées, il n’y a pas question que vous n’ayez pas vos salaires régulièrement, vos avancements etc. Et enfin, développer le partenariat”, renchérit A.E. BAUNI KAMGA.
Le conseil de direction étant en place avec à sa tête Alvine KOUAMBO, cumulativement avec son poste de 2e vice-présidente et coordinatrice des œuvres dans la région synodale de la Mifi, le travail peut donc commencer, avec pour objectif de faire mieux que les années précédentes. “Le travail est ouvert. C’est un travail qu’on a déjà commencé ensemble. Ce sont les présidents des conseils des comités de suivi de gestion qui sont des pasteurs et nos anciens d’église qui faisaient déjà partie. Donc c’est une continuité. L’Eglise a pensé qu’il fallait mettre une instance qui contrôle au niveau des écoles le fonctionnement et le suivi. Nous nous sentons vraiment honorés pour cette nouvelle tâche encore qu’on nous donne, c’est dans la continuité. Ces membres n’ont pas été choisis au hasard, c’est des gens avec qui on travaillait, aujourd’hui la tâche est juste un peu plus supérieure(…) J’invite tout le monde à ce qu’on puisse travailler main dans la main pour que la Mifi soit toujours en avant, et que ce ne soit pas de vains mots. Ensemble nous nous engageons pour ce travail que nous avons accepté aujourd’hui”, clame Alvine KOUAMBO.
Sébastien ESSOMBA