Un communiqué signé de son président a été rendu public à l’effet de la trancher sur la guerre des chiffres qui allait déjà dans tous les sens

Depuis la survenue mardi dernier de la catastrophe écologique du quartier Gouache 4 dans l’arrondissement de Bafoussam IlI, département de la Mifi, région de l’ouest, le comité régional de gestion des catastrophes et de protection de l’environnement est à pied d’œuvre, en dépit des difficultés à lui imposées par les réalités de son environnement. Il s’active nuits et jours sous la bannière de son président, Clovis Koagne, pour se rassurer que tout va pour le mieux, dans le cadre de cette catastrophe meurtrière ayant décimée des familles entières.

Sur la toile et même à travers certains médias classiques, des chiffres à géométrie variable sont donnés, chacun selon ses humeurs et sa source. C’est pour recadrer ce débat que le président du comité régional de gestion des catastrophes et de protection de l’environnement est monté au créneau pour recadrer les débats, à travers un communiqué rendu public le 31 octobre 2019. “Le comité régional de gestion des catastrophes et de protection de l’environnement de l’ouest, annonce à la presse nationale et internationale, la survenue dans la nuit du lundi 28 au mardi 29 octobre 2019 d’une catastrophe écologique au quartier Gouache 4, dans l’arrondissement de Bafoussam IlI, département de la Mifi, région de l’ouest.
Le bilan de ce drame est suffisamment grave et s’alourdit au fur et à mesure que le fouilles se poursuivent. Déjà 43 corps ont été retirés des décombres, 4 personnes secourues, 150 personnes évacuées. Une commission interministérielle conduite par le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji, a transmis la compassion et les mesures spéciales du chef de l’État aux sinistrés, au cours de la réunion de crise tenue au service du gouverneur ce mercredi, 30 octobre 2019”, a-t-on lu dans ce communiqué.

Dans cette même sortie, le président du comité régional de gestion des catastrophes et de protection de l’environnement souhaite que les mesures gouvernementales soient exécutées sans heurts, pour faciliter la tâche à ces personnes appelées à déguerpir les lieux. “En saluant la mesure gouvernementale de recaser les populations de cette zone particulièrement à risques, le comité régional de gestion des catastrophes et de protection de l’environnement sait pouvoir compter sur les autorités compétentes pour le respect scrupuleux de cette mesure et la célérité dans la procédure”, a-t-il conclu. Il est à noter que les départs sont d’ores et déjà enregistrés de ce côté; Même si beaucoup disent ne pas avoir de destination précise.

Sébastien ESSOMBA