Diplômes Universitaires : Le Noun s’enrichit d’un nouveau docteur
Ngapout Mohamadou a intégré la grande famille des intellectuels Bamoun jeudi dernier à l’issue de sa soutenance de thèse de doctorat PhD en lettres à l’Université de Dschang.
Après 11 années de dur labeur, le natif de Njinka a Foumban sort auréolé du “saint graal” convoité par les étudiants de la faculté des lettres et sciences humaines de l’université de Dschang. Le désormais Docteur Ngapout Mohamadou a défendu avec brio, devant un jury présidé par le professeur Albert Gouaffo et rapporté par le professeur Robert Fotsing Mangoua, le thème intitulé : “La présence animale dans le roman francophone contemporain : trace, fonctions et signification d’une zoographie”. Il a été question pour lui de présenter à l’issue de ses travaux, comment au sujet de la question sur la préoccupation environnementale, le traitement lié aux animaux sur la menace d’extinction des espèces fait rage dans les débats politiques, écologiques et scientifiques. L’ancien délégué d’etudiants de la filière Lettres d’expression française en cycle licence, puis de la spécialité Études française et francophones en cycle Master, a impressionné son jury en explorant ce que lesdits débats font à la littérature et ce que la littérature fait de ces débats. Ceci autour des textes qui font ressortir comment la présence animale influence sur la production littéraire. Ce qui lui a valu une mention très honorable avec félicitations du jury. Le tout nouveau docteur en sciences du langage, littérature et culture achève ainsi un parcours non moins fatidique et parsemé de beaucoup d’abnégation. Il s’agit d’un ouf et d’un satisfecit total pour celui qui qui a célébré ses 29 ans le 15 mai dernier.
Le docteur Ngapout Mohamadou a été inscrit à l’université de Dschang en 2010 après l’obtention de son baccalauréat A4 All au lycée bilingue sultan Ibrahim Njoya de Foumban. Il obtient sa licence trois années après en Lettres d’expression française option littérature. Il s’inscrit en master option littérature française et francophones où deux ans plus tard il soutient son mémoire de Master 2 pour s’inscrire à l’école doctorale dont il sort cette année nanti de son doctorat PhD. Comme quoi rien n’a été facile.
J.C.M