Désiré DJIMAH: “Nous voulons des formateurs qui vont accompagner les collectivités territoriales”
Le coordonnateur de l’action pour le développement et la santé et coordonnatrice de l’APEDACAM s’expriment après le lancement des Ateliers de formation des formateurs nationaux et internationaux sur les techniques de gestion durables des déchets non bio dégradables.
“Il est question de former des acteurs qui vont intervenir sur le terrain pour former d’autres jeunes en matière de gestion des déchets plastiques. Cette formation a pour objectif de mettre sur pieds un noyau des formateurs qui vont accompagner les collectivités territoriales dans le processus de lutte contre l’insalubrité et aussi de résoudre le problème de chômage des jeunes rencontrés sur le terrain. Je vous rappelle que la formation en elle même est très sollicité dans d’autres pays en Afrique et même en Europe parce que nous venons de signer un partenariat avec une ONG écologique en France pour aller implémenter ce projet là-bas. Pour ce que est des difficultés, les finances et même l’adhésion massive des locaux pour des raisons que vous connaissez, nul n’est prophète chez soit. Néanmoins, la collaboration est de plus bonnes puisque de part et d’autres les gens y sont venus, de Yaoundé, Douala Ebolowa etc. Vous avez vu les maires des autres régions ,cela témoigne à suffit l’importance du projet”
Marie Jeanne ABEGA: coordonnatrice de l’APEDACAM
” Nous sommes partenaires à l’ADS. Nous venons de la région du centre et travaillons en synergie d’activité avec l’ADS. Nous avons commencé une série de formation au niveau de Dschang dans la Menoua. Ces formations vont s’entendr sur l’ensemble du territoire parce que nous avons pour objectif de former 500.000 jeunes en leur qualité de paire éducateurs qui devront relayer ce que nous avons commencé à faire aujourd’hui à Dschang,et dans l’optique aussi de créer environ 10.000 emplois à travers la gestion durable des déchets de tout genre. Nous allons donner cette formation à tous ceux ont répondu massivement présents. Nous avons dans la salle sept régions représentées notamment l’Adamaoua, le centre et autres. Ça prouve que le projet tient à cœur. Nous tendons la main à l’autorité, aux bailleurs des fonds, parce que nous voulons installer des unités de transformation de traitement des ordures, et nous voulons faire des ordures une richesse au lieu de les entretenir comme pollution de notre atmosphère.”
Propos recueillis par Césaire MOULIOM