Daniel TSAKEM : “Nous allons organiser ces finales de 2020 et faire l’ouverture de la saison par la même occasion”
Le championnat régional de handball à l’ouest reprendra doit de cité le 31 janvier prochain. C’est une des résolutions prises au cours du conseil d’administration couplé à l’Assemblée générale tenue à la salle de la délégation régionale de tourisme et de loisirs pour l’ouest le 08 janvier dernier. Au cours de cette double assise tenue dans le respect strict des mesures barrières au covid-19, le président de la ligue régionale de handball Daniel TSAKEM a annoncé que les finales de la saison 2020 interrompues à cause de la pandémie à coronavirus seront jouées en prélude à l’ouverture de la saison. C’est à cette occasion qu’il nous a accordé en exclusivité cette interview
Vous venez de tenir votre conseil d’administration et par la même occasion votre assemblée générale. Peut-on revenir sur le contenu ?
C’est un principe n’est-ce ce pas, parce que quand on ouvre une saison il faut que les lignes soient tracées, ils faut que les différents acteurs sachent ce qu’on attend d’eux ; quand je parle d’acteurs ici j’entends les entraîneurs, les arbitres, les présidents de club, les joueurs aussi. Donc ce n’est que lors d’une assise comme ça qu’on plante les règles du jeu. Donc c’est ce que nous avons fait ce matin.
Quelles sont les grandes résolutions prises au terme de cette double réunion ?
J’ai insisté pour qu’on prenne encore les choses plus au sérieux. L’année passée nous avons dû finir en queue de poisson, un peu comme dans toutes les activités de la République. Je voulais que les choses reprennent comme il se doit. C’est pour ça que nous avons arrêté la date du 31 janvier pour l’ouverture du championnat régional de l’ouest. Et pour ne pas frustrer les finalistes de la saison 2020, nous allons organiser ces finales . Ça veut dire que nous allons faire d’une pierre deux coups.Nous allons Organiser ces finales de la saison 2020 et faire l’ouverture de la saison. C’est la principale résolution que nous avons prise.
Dites-nous, nos lecteurs sont curieux, ils veulent savoir : on sait bien que le championnat national a été lancé depuis quelques temps déjà, mais ici à la ligue régionale on attendait. Qu’est-ce qui aura fait traîné la reprise mis à part le crise sanitaire que l’on sait ; puisqu’à côté beaucoup d’autres ont relancé?
Non mais il s’agit du handball, il s’agit d’une organisation qui n’est pas forcément liée aux autres sports. C’est vrai que vous allez me dire le handball devrait être là deuxième discipline parce que dans n’importe quel recoin de la République on joue au handball. Puisque lorsqu’il y a une fête dans une famille quand on demande d’organiser les matchs on sait que les hommes vont jouer au football et les femmes forcément au handball. Mais il ne fallait non plus y aller par précipitation . Il ne fallait pas, parce que les gens ont commencé que je n’essaiye pas de bien viser, d’arrondir toutes les angles pour pouvoir bien commencer. C’est pour cela qu’on dit bon, mieux vaut tard que jamais. C’est pour cela que ce sera lancé le 31 et vous avez ma parole. Ça sera bien lancé.
Allons au-delà de cette assemblée générale. On sait que le handball a été une des disciplines phares dans la région de l’ouest ; on sait aussi que depuis quelques années il sombre un tout petit peu. Qu’est-ce qui est à l’origine de cette situation et quelles sont les stratégies envisagées pour y remédier ?.
Oui, c’est parce que vous restez seulement dans la région de l’ouest. Parce que ce que vous ne savez pas ce qu’au niveau de la fédération nous sommes une des ligues les plus actives. Au niveau du Cameroun nous sommes une des ligues les plus actives. Nous ne sommes pas plus de trois hein. C’est l’une des ligues qui forment les arbitres, une des ligues qui valorisent cette discipline qui valorisent le handball. Donc, dire que cette discipline a sombré chez nous, non, certainement vous voulez parler des années d’avant. Malheureusement même les années d’avant, même dans les autres régions ça bougeait. Vous avez remarqué que nous avons dû prendre une équipe de Bamenda pour intégrer chez nous, pour permettre à ces jeunes de jouer. Ça signifie que nous faisons un effort pour que ça ne sombre pas entièrement comme vous le dites. Je peux me répéter, au niveau de la fédération nous avons des appréciations. On sait qu’on se bat pour que ce handball continue à vivre.
La saison dernière, même si elle a été interrompue il y a eu des innovations. Vous avez organisé des séminaires de recyclage et de formation pour les officiels et les journalistes sportifs. Est-ce qu’on peut s’attendre à d’autres annonces pour cette saison ?
A cela nous sommes appelés à chaque fois d’innover. Nous étions au conseil d’administration au niveau de la fédération. Nous avons fait des propositions selon lesquelles les licences régionales devraient être envisagées pour permettre à nos entraîneurs, pour permettre à la ligue régionale de suivre les enfants qui partent d’ici. Parce que généralement quand un enfant part d’ici sans licence et se retrouve dans des clubs, très souvent on ne sait quelles sont les limites qu’ils faut améliorer ; puisque techniquement il y a des choses qui peuvent se faire à 12 ans, après 15 ans il faut changer la façon de préparer, à 18 ans il faudrait… donc quand une licence fait à telle enseigne qu’on sache que cet enfant vient de Nana training center ou de jeunesse de Bafoussam ainsi de suite (clubs de handball de la ligue régionale), on peut interpeller l’entraîneur pour qu’il vienne compléter le manquement ou rappeler à celui qui le suit désormais que voilà cet enfant vivait comme ceci, cet enfant vivait avec ses parents ou sans parent et c’est pour ça qu’on doit réglementer tel côté ou tel autre de la chose. Donc cette licence c’est une grosse innovation que nous attendons. Et puis concernant la formation nous allons solliciter la fédération puisque comme dans l’enseignement on dit “qui cesse d’apprendre cesse d’enseigner” . Donc nous serons toujours contents de voir comment les journalistes viennent prendre ce qu’il faut pour avoir le langage qu’il faut lorsqu’ils doivent parler du handball.
Merci monsieur le président et bonne relance des activités
Je vous remercie Je voudrais profiter de votre tribune pour saluer les efforts et l’accompagnement que vous apportez chaque fois que nous sommes là. Vous venez relayer, puisqu’il faut faire et faire savoir. Merci d’être Vénu. Je souhaite que le 31 nous soyons ensemble parce qu’il faudrait saluer le handball dans notre région.
Interview réalisée par Césaire MOULIOM