DANS L'ACTUDOSSIER

Culture/Argentine : Dr ADAMOU NDAM NJOYA visite le Mémorial des victimes du Général Jorge Raphael Videla

En marge du 3eme sommet culture des Cités et Gouvernements Locaux Unis(CGLU) qui s’est tenu du 3 au 5 Avril 2019 à Buenos Aires en Argentine, le maire de la commune de Foumban a visité une marque triste de la junte militaire qui régna sur l’Argentine de 1976 – 1980.

« Le Jury a sélectionné la candidature de la Ville de Foumban pour devenir une bonne pratique, pour sa contribution significative à l’articulation des valeurs de la culture (patrimoine, diversité, créativité et transmission du savoir) avec la gouvernance démocratique, la participation citoyenne et le développement durable », relève JORDI PASCUAL, coordonnateur Culture CGUL.

La commune de Foumban a occupé la 3eme position à l’issue d’un concours pour lequel 99 candidatures venant du monde entier avaient été reçues. Elle a été devancée par la ville de Lyon en France et Seongbuk en Corée. En marge de cette rencontre des villes et communes du monde au cours de laquelle son projet a été validé, l’édile de Foumban a visité le Parc de la mémoire, Mémorial des victimes de la dictature militaire qui régna sur l’Argentine de 1976 à 1980.

Selon le résultat des enquêtes menées par des experts, le bilan accepté par la communauté internationale fait état de plus 30 000 morts et disparus. Le devoir de mémoire est un exercice auquel Dr Adamou Ndam Njoya est profondément attaché. D’ailleurs, sous son initiative le 21 Décembre de chaque année, une rencontre interreligieuse est organisée en vue de témoigner et de garder vivace le souvenir de ce qui s’est passé à Foumban le 21 Décembre 2006. L’Objectif étant de tirer les leçons pour la paix dans les familles, dans les communautés, dans les pays et dans le Monde.

La junte militaire conduite par le général Jorge Raphael Videla met un terme au pouvoir d’Isabel PERON en 1976 et instaure la dictature. Dans la foulée, la cour suprême est remplacée, le parlement dissout, des associations et syndicats suspendus.

Les nouveaux nés n’échappent pas à la cruauté des putschistes, ils sont arrachés à leurs génitrices en guise de sanction pour leur non soumission au régime. La junte va se succéder jusqu’en 1980 avec des chefs de guerre tels que MASSERA et AGOSTI. En Argentine, on parle des années de TERRORISME D’ETAT.

Alexis YANGOUA

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