Cheick Nji NSANGOU M. Aboubakar Noureddine Syn : “Le jeûn du ramadan est une injonction divine établie par des textes coraniques et prophétiques”
Alors que les fidèles musulmans amorcent la deuxième semaine du jeûne du ramadan, le révérend cheick Nji NSANGOU M. Aboubakar Noureddine Syn évoque les bienfaits de ce mois sacré de l’islam et invite les fidèles à saisir l’occasion pour revoir leur relation avec la transcendance.
Jeûne du mois de Ramadan, un mois d’abstinence, de pénitence et de Pardon. Les fidèles musulmans du monde entier sont de pleins pieds dans le carême depuis le 23 mars dernier. Un moment de partage et des prières dont la lecture du saint Coran constitue l’un des éléments essentiels. “Nous sommes presque au terme de la première semaine du mois de pénitence. Ce mois de Ramadan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les fidèles. Le jeune de ce mois est pour le fidèle musulman une injonction divine établie par des textes coraniques et prophétiques. Le Tout Puissant dit: ” … Quiconque d’entre vous est présent en ce mois qu’il le jeûne.”, Explique Cheick Nji NSANGOU M. Aboubakar.
Tout au long de ce mois sacré, le musulman se doit de s’abstenir de boire, de manger, et de commettre l’acte charnel de l’aube jusqu’au coucher du soleil. Il doit multiplier les actes d’adoration tels que prières surérogatoires, récit abondant du Coran, les actes louables et de charité. Chaque acte méritoire pausé au long de ce mois de Carême dit-on, est rétribué au centuple. “Notons également qu’il existe un degré plus élevé auquel le jeûneur devrait aspirer pendant qu’il se prive de ce qui est cité plus haut. Il s’agit de s’abstenir aussi et surtout de tout acte répréhensible tel que le mensonge, la médisance, la calomnie, le vol, l’orgueil… la liste est longue. Bref le fidèle se doit au cours de ce mois spirituel d’être un modèle de tolérance, de pardon, un facteur de paix et de convivialité…”, A-t-il ajouté.
Le mois de Ramadan est pour les fidèles une grande occasion de s’abreuver des enseignements religieux, et l’Institut Islamique Siniyat du Cameroun est l’un des grands foyers historiques de l’enseignement islamique où se dirigent un nombre on ne peut plus important de fidèles assoiffés d’enseignements islamiques. Pour étancher leur soif, la Siniyat a, cette année, comme à l’accoutumé, organisé à leur intention des assemblées de lecture, de traduction, d’exégèse et de méditation autour des versets coraniques dans ses différentes branches répandues un peu partout dans le Noun et dans les grandes villes du Cameroun comme Yaoundé, Douala, Bafoussam etc. A la Direction Générale sis à Foumban au quartier Manka, ce rassemblement a lieu six jours sur sept, excepté le Vendredi, de sept heures à neuf heures et demie au plus. “Il est sage pour les fidèles de saisir cette opportunité qui leur est offerte pour renouer avec leur Seigneur en se repentant, puis en s’attachant aux enseignements de leur religion mais surtout en considérant ce mois comme étant leur dernier Ramadan, afin de profiter pleinement de chacune de ses minutes”, conclut Cheick Nji NSANGOU M. Aboubakar Noureddine Syn.
Sébastien ESSOMBA