CCMN/Ouest : La deuxième phase du projet “journalisme de Paix et transformation des conflits” sur les rail
Le lancement a lieu ce samedi, 25 juillet à Bafoussam, en présence des émissaires de la Presbyterian Church in Cameroon
Ils étaient plus d’une vingtaine, des journalistes et organisations de la société civile, à prendre part aux travaux ce samedi, du lancement de la deuxième phase du projet baptisé “journalisme de Paix et transformation des conflits”. Il était question au cours de cette rencontre, d’évaluer les faiblesses de la première phase, afin de répartir sur les bases plus solides, avec pour ambition majeure, faire un journalisme de transformation de la société, un journalisme de l’espoir et non une quête permanente du sensationnel, au mépris de la déontologie qui implique la responsabilité sociale du journaliste.
Le ton est donné à l’ouverture par le message de bienvenue du coordinateur régional de la Cameroon Community Media Network (CCMN). Rahim Change va planter le décor de cette rencontre, en invitant les acteurs que sont les hommes de médias et membres de cette plateforme à travailler mains dans la main pour l’atteinte des objectifs.
*La force de la mobilisation*
La participation massive des journalistes à cette rencontre aura été un baromètre essentiel pour l’évaluation de la vitalité de la branche Ouest du CCMN. *”J’ai vu les gens venus du Noun, de la Menoua, des Bamboutos, de Bafoussam… et j’en suis rassuré de l’implantation de la Cameroon Community Media Network à l’ouest”* , indique le Révérend NTA William, National Peace Office Coordinator.
La CCMN/Ouest a comme forces majeures sa capacité de mobilisation, la diversité culturelle et linguistique, la présence de quasi tous les médias basés à l’ouest, entre autres. Le journaliste de Paix doit agir de telle sorte à marquer la différence, indique le Révérend NTA William. Il doit axer ses reportages sur la caractère humanitaire. La rencontre de Bafoussam de ce samedi s’achève sur une note d’espoir, l’espoir de voir cette deuxième Phase menée à bon port, avec beaucoup de succès.
Sébastien ESSOMBA