Avec au premier chef le premier ministre chef du gouvernement, tout est mis en œuvre pour permettre l’effectivité de la rentrée scolaire dans ces régions en crise.

Le lundi, 02 septembre 2019 est jour de rentrée scolaire au Cameroun. Une rentrée scolaire dont l’enjeu majeur est la reprise des classes dans les deux régions anglophones du pays, le nord-ouest et le Sud-Ouest, au cœur d’une crise qui perdure depuis trois années.

Le gouvernement Camerounais multiplie les actions visant non seulement à mettre un terme aux exactions sécessionnistes, mais aussi favoriser la scolarisation des jeunes, qui reste avant un droit inaliénable.

Dans le cadre de l’opération baptisée “Back to school” initiée par les pouvoirs publics, les élites des deux régions en crise jouent leur va-tout pour réussir le pari de l’effectivité de la rentrée scolaire, dans un contexte marqué par l’exode massif des populations qui se vident de ces régions vers d’autres horizons, en quête d’une vie paisible. Un déplacement massif qui résulte de la décision des sécessionnistes d’instaurer deux semaines de villes mortes dès la semaine de la rentrée, à l’effet de d’empêcher l’effectivité de celle-ci.

Il ya quelques mois, le premier ministre, chef du gouvernement, tchief Dion Ngute, était sur le terrain, porteur d’un message du chef de l’État. Message prometteur qui annonçait un dialogue à l’horizon. Les populations avaient alors manifestées leur souhait de voir le calme et la sérénité revenir dans leurs zones. Un espoir très vite enterré par les sécessionnistes qui n’ont pas attendu le départ du chef du gouvernement pour continuer leur sale besogne.

Le ministre de l’administration territoriale, Paul Atanga Nji, lui aussi, multiple les descentes sur le terrain et prône le retour au calme pour une rentrée scolaire sans heurts. Il apporte à cet effet dans son périple l’assistance humanitaire du chef de l’État aux déplacés.

Sébastien ESSOMBA