Le kick-off de la première édition de Bafoussam sports-loisirs-vacances a été donné ce lundi au stade du lycée classique de Bafoussam. Alain Giresse TCHOUMBA, promoteur de l’événement et par ailleurs délégué des sports et de l’éducation physique pour l’arrondissement de Bafoussam premier, parle du lancement et les contours de ce concept.

Cette année vous avez lancé un concept dénommé « Bafoussam sports-loisirs-vacances » dont le début des activités a eu lieu ce lundi 1er juillet. Quelle appréciation faites-vous en ce premier jour d’activités?

Les activités sont en cours dans les différents ateliers. Que ce soit dans les ateliers de handball, de gymnastique, de football, basketball et autres, les enfants sont en pleine activité avec les différents encadreurs. Je crois que comme tout bon lancement, c’est un peu timide mais le train est déjà en marche. Déjà, il faut comprendre qu’il s’agit d’une activité récréative que nous avons pensée pour distraire les enfants pendant les congés. Après une année scolaire bien pleine, les enfants ont besoin de se détendre un peu pour attendre la nouvelle année. Nous avons donc pensé et créé ce concept pour distraire les enfants qui ne sont pas encore engagés dans les centres de formation afin qu’ils bénéficient au moins de ces avantages. C’est dans ce sens que nous avons pensé qu’il fallait les encadrer afin de les éloigner des maux qui sont légions dans notre société aujourd’hui.

Ces activités se tiennent du 1er juillet au 9 août 2019. Pouvez-vous nous en parler en profondeur ?

Les enfants se sont inscrits et les inscriptions continuent encore. Le matin à partir de 9H30, nous accueillons les enfants auprès des parents sur place au lycée classique de Bafoussam. A la fin de la séance du jour, ils récupèrent les enfants avant notre retour. Les enfants ont deux heures de travail par jour de lundi à vendredi. Cette stratégie vise à assurer la sécurité des enfants. Pour ce qui est de la mobilisation, les enfants inscrits dans les différents ateliers sont en pleine activité. Ils sont fiers d’être là et nous pensons que les choses seront ainsi pendant le temps que va durer l’activité. Pour le moment, c’est encore timide mais les parents sont en train d’arriver au fur et à mesure. Je pense que d’ici la fin de la semaine prochaine, on aura plus de candidats. Pour cette 1ere édition, les différents ateliers sont ouverts aux enfants âgés de 5 à 15ans. Ceci parce que nous voulons accueillir les enfants afin de les orienter dans les différents ateliers. Et à la fin de cette édition, les enfants seront orientés dans les centres de formation appropriés pour suivi sérieux. Nous nous sommes inscrits dans la logique de détecter les nouveaux talents afin qu’en période de classe, qu’ils soient suivis selon le chronogramme établi par les promoteurs de ces centres pour qu’ils soient les grands sportifs de demain. Voilà l’objectif premier de cette activité.

Vous avez décidé de lancer la 1ère édition de sports-loisirs-vacances après le concept dénommé ‘‘festi-foot de l’émergence’’ chapeauté par une élite de la Mifi. Du coup, certaines opinions pensent que vous voulez faire entorse à cette activité en lançant une autre activité de cette nature au niveau de Bafoussam 1er. Pourquoi avez pris ce risque ?

Les cibles ne sont pas les mêmes. Festi-foot de l’émergence concerne les enfants d’une autre catégorie. Et d’ailleurs, au niveau des sports de main, je vais vous rappeler qu’à Bafoussam 1er, c’est moi qui coordonne ces activités. Chaque concept a sa cible. Nous avons pris cet engagement malgré les difficultés. Elles sont nombreuses mais nous pensons qu’au fur et à mesure que les choses vont avancer, nous allons trouver des solutions appropriées. J’ai eu à contacter certains potentiels sponsors afin de trouver des solutions à certaines difficultés mais ils ont décliné l’offre. Je pense qu’il s’agit d’une occasion de collaboration. Cela va nous permettre de trouver des solutions rapides à des multiples problèmes que nous rencontrons jusqu’ici.

Propos recueillis par Césaire MOULIOM