La question était au centre de la 8eme Assemblée Generale de l’Agence des Cafés Robusta de l’Afrique et de Madagascar (ACRAM) à Libreville au Gabon.

La promotion de la consommation intérieure du Café en Afrique. C’est un vaste projet présenté par KOFFI KOUAME Edgard de l’organisation Internationale du Café(OIAC). Une question au centre de cette problématique : Quelles stratégies les pays producteurs doivent deployer afin de garantir une économie caféière durable?

La consommation intérieure indique-t-on, contribue à l’équilibre de la balance globale des échanges. Un piège à dévises. Pour l’expert, “beaucoup d’autres produits agricoles, les activités liées à l’ensemble de la chaîne de production du Café sont partagés entre les pays producteurs qui exportent généralement du Café vert soumis à la voĺatilité des prix sur les marchés internationaux et les pays consommateurs où le Café vert importé est transformé en produit fini destiné à la consommation finale ou à la réexportation(…) Dans ces conditions, les pays producteurs sont très vulnérables à la voĺatilité des prix mondiaux”.

Ainsi, le projet se décliné en trois points: Etude du marché à travers les pays membres ; Appui à la stratégie Nationale, notamment à la formation des bariters et les toréfacteurs ; Renforcement de la communication et marketing sur la consommation du Café. Ici, l’exemple du kenya a été cité.

Dans des universités kenyannes, sont installés des kiosques à Café. Aussi, la consommation sur le rapport Café – Santé animée par des cadiologues. Le prochain festi coffee Yaoundé 2020 sera l’occasion pour cette experience.
Il sera question de suivre la stratégie ethiopienne qui transforme localement 50% de sa production caféière. Au cours des échanges, des propositions sont allées dans le sens d’encourager la transformation artisanale avec le suivi des experts.

(c) Alexis YANGOUA
A Libreville