L’homme de Dieu digère mal le coup ourdi contre sa personne par la nommée NDOUMDAP Ajara, qui aura atteint sa dignité.

La scabreuse histoire se déroule le 24 mai 2019 en plein Ramadan à Matam, un quartier de la ville de Foumbot, situé en contrebas de la boucherie. Njayou Seidou, connu sur l’appellation de Cheick Albani, enseignant coranique et l’un des imams de la principale mosquée du coin, est incriminé dans une affaire de viol sur mineure de huit ans. Une histoire montée de toutes pièces selon l’imam, mais qui va réussir malgré tout à atteindre son honneur. “Je n’étais pas à la maison au moment des faits. On m’a appelé pour me dire que la petite Maïmouna qui résidait chez moi et par ailleurs mon élève, est allée discuter la mangue avec les autres enfants et elle s’est faite mal. Naturellement, j’ai demandé qu’on l’amene à l’hôpital puisqu’elle saignait. Ce qui a été fait. Curieusement, sa tutrice est venue demander à récupérer le carnet d’hôpital. C’est ainsi qu’elle est partie avec l’enfant monter tous ces mensonges contre ma personne selon lesquels j’avais violé la petite fille”, s’explique cheick Njayou Seidou.

De la manipulation !

Comme une traînée de poudre, l’information va se répandre dans la ville de Foumbot. L’imam sera interpellé et gardé à vue pour exploitation, aux vus et aux sus de toute la population, sortie en masse vivre en direct ce fait divers d’un autre genre. Plusieurs examens médicaux vont être effectués. Des contre-expertises aussi, dans les hôpitaux de Bafoussam et de Yaoundé, sous la diligence de la police judiciaire de Bafoussam. Résultats de course, la fille est vierge. Ce qui innocente l’imam Albani qui sera relaxé purement et simplement pour faits non établis.

Pourtant, l’affaire avait déjà envahit la toile, entretenue par une diaspora qui s’est saisie de la question. “Je veux profiter de cette occasion à moi offerte par votre média, pour passer un message. Je voudrais m’adresser à la diaspora. J’indexe celui qui se présente comme le Prince, Parce que les Princes sont des personnes sages et non des gens qui sautent sur des occasions. Parler pour parler, sans aller à la source. Il ya eu des gens neutres dans la diaspora, qui ont vu seulement la vidéo de la petite fille et ont du coup cru à ce montage. l’État camerouanis n’est pas corrompu à tel point qu’on peut violer une fille, on le corrompt et il vous laisse. Il faudrait agir prochainement comme des personnes cultivées”, s’insurge Cheick Albani qui ajoute : “L’école c’est un centre d’instruction, ça amène quelqu’un à réfléchir, et de ne pas agir bêtement. Il ne faut pas que la diaspora agisse bêtement dans un dossier sans preuve. On ne peut pas dire qu’on a violé une fille, on fait comme s’il s’agissait d’une grande fille (dont il est difficile d’établir la vérité, ndlr)”.

Après ce feuilleton particulièrement amer qui aura secoué tout Foumbot et l’ensemble du département du Noun, l’infortuné envisage d’intenter une action judiciaire contre NDOUMDAP Ajara, l’actrice principale de ce film d’un autre genre, bien qu’il indique sa disponibilité à pardonner à certains pour leur erreur d’appréciation. “Aujourd’hui avec la feymania, le chantage, tout est possible. NDOUMDAP a réussi son coup parce qu’elle a réussi à traîner derrière elle une diaspora intelligente, mais devenue des Bédouins. Ils n’ont pas réfléchi. Ils ne se sont pas posés de questions. Juste parce qu’ils ont vu la vidéo et ce que disait la fille. Maintenant si on arrête NDOUMDAP on envoie en prison sur la base des résultats des examens qui indiquent clairement que la fille n’a pas été violée, que fera la diaspora ? Je pense que les plus sages parmi eux doivent comprendre que nos lignes sont ouvertes. Celui qui veut demander pardon est libre parce que notre affaire c’est avec NDOUMDAP et non avec la diaspora. La diaspora était neutre mais elle s’est faite berner. Et les arnaqueurs se sont alignés derrière eux pour arnaquer la diaspora. Ils ont cotisé de l’argent pour distribuer au point où certains journalistes se sont séparés à cause des miettes qui tombaient”, a-t-il conclu.
Nous y reviendrons !

Sébastien ESSOMBA