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Aboubacar Njikam(Pcrn) : “Notre objectif ce sont les élections 2025”

Le Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) est en pleine campagne électorale pour les élections régionales du 06 décembre prochain. Après l’inauguration du siège départemental dans le Noun le weekend dernier, le coordonnateur départemental Aboubacar NJIKAM se livre à nous. Il revient sur la stratégie optée par son parti, la vie du PCRN dans le Noun, mais surtout des objectifs qu’ils veulent atteindre.

Aboubacar NJIKAM, bonjour ! Comment se porte le PCRN dans le Noun à quelques jours des élections régionales ?

Le PCRN dans le Noun se porte bien. Surtout que nous sortons de l’inauguration de notre permanence. Le PCRN se porte très bien, surtout avec la campagne électorale qui est en cours ici.

Le 28 novembre dernier le président Cabral Libii a procédé à l’inauguration du siège du parti à Foumban. À l’immédiat quel est l’apport sur la vie du parti visiblement ?

l’inauguration de la permanence nous apporte une visibilité. Ça va nous accompagner plus pour l’implantation du parti dans le Noun puisque nous avons eu la chance d’avoir un bon emplacement pour la permanence départementale. Donc ça nous apporte la visibilité et une bonne communication en même temps .

Pour les élections du 06 décembre prochain, votre parti a opté pour une campagne vers les populations, sachant que les électeurs seront les conseillers municipaux. Avez-vous l’impression que cette option puisse marcher en votre faveur ?

Justement ça peut marcher. Vous savez que les grands électeurs sont des humains qui vivent dans les quartiers avec la population en même temps. Donc ce que le président a opté c’est transmettre le message à la population qui ira en même temps convaincre les grands électeurs qui sont peut-être leurs voisins, leurs familles, leurs grands frères, de voter utile puisque en réalité ce sont des humains qui savent voter utile.

Comment faites-vous pour véritablement imposer le parti dans le Noun lorsqu’on sait que le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais ( RDPC) et l’Union Démocratique du Cameroun ( UDC) ravissent la vedette aux autres partis ? Quelles sont vos stratégies ?

Les stratégies que nous avons déjà eues à mettre sur pieds puisque nous avons déjà travaillé depuis le début avec 11 millions d’électeurs qui n’était qu’un mouvement; on a travaillé sur la sensibilisation pour les inscriptions sur la liste électorale. Ce qui nous a permis d’être plus sur le terrain durant la période des inscriptions sur les listes électorales. Ça nous a permis d’être plus connu sur le terrain. Maintenant il nous manquait une permanence, c’est pour ça qu’on a pensé à une base afin de nous permettre d’orienter nos militants que nous retrouvons sur le terrain à chaque fois qu’on y est pour la sensibilisation. Depuis que la permanence est là, même avant l’inauguration ça portait déjà les fruits puisque nous y inscrivons déjà nos militants sur place qui venaient d’eux-mêmes.

Au niveau de l’adhésion dans le parti est-ce purement comme on a tendance à croire, la jeunesse ou toutes les catégories ? Comment vous percevez ça ?

Je peux déjà dire que pour ceux qui étaient au meeting à Foumban, ils ont compris que ce n’est pas forcément la jeunesse. Il y a les plus âgés, les moins âges, les plus jeunes. Puisque s’il faut se référer à ce qui s’est passé vous verrez que c’est un doyen qui a fait le discours à la place du coordonnateur départemental. Pour dire que ce n’est pas seulement les jeunes qui adhèrent au PCRN mais aussi des personnes âgées.

A propos des élections prochaines, pouvez-vous revenir sur la représentativité du PCRN, coordination du Noun sur la liste pour les régionales ?

Justement pour la représentativité le PCRN/Noun a présenté une liste où on retrouve au moins un conseiller pour chaque commune. Il y des communes qui en ont plus, mais les autres un conseiller chacune. Foumban par exemple en a quatre. Il y a une représentativité même du genre. On a fait une liste complète et c’est pour ça qu’elle n’a pas été rejetée.

Parlez-nous de vos défis personnels. Quels sont les challenges que vous avez avec le PCRN dans le Noun ?

Le défis c’est l’implantation puisque l’objectif est très clair : nous travaillons pour les élections 2025 et ce qui est sûr, pour affronter le régime en place il faut être implanté partout même au plus profond des villages. Partout au Cameroun vous n’arriverez pas sans trouver un militant du RDPC. Donc pour l’affronter il faut être partout, être capable d’avoir même au moins un militant dans le plus profond du village. C’est ça que nous travaillons et l’objectif principal ce sont les élections 2025.

Merci à vous et bonne chance pour la suite

C’est moi qui vous remercie pour le privilège que vous nous avez accordé. Bon vent à liberté presse.

Interview réalisée par Césaire MOULIOM

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