Annoncée pour ce vendredi 22 Mars 2019 à Yaoundé, l’Assemblée générale de l’association des journalistes sportifs du Cameroun vient de connaître un report sans aucune communication officielle préalable sur les mobiles. La question suscite des interrogations. Et si c’était une technique de diversion pour garantir la victoire d’un des camps en compétition ?

La délégation de l’ouest pour l’Assemblée générale élective de l’association des journalistes sportifs du Cameroun (AJSC), est en ordre de bataille depuis des semaines. Elle s’est préparée activement pour cette Assemblée convoquée par les officiels, devant se tenir ce vendredi 22 Mars 2019 à Yaoundé, après un passage à vide qui aurait coûté le prestige et privilège même de l’association, faisant naître des dissidences dont souffre l’AJSC aujourd’hui.

Alors que l’équipe s’apprêtait à rallier Yaoundé, et d’autres déjà, une folle rumeur renvoie à une date ultérieure, la tenue de cet important rendez-vous. Ce qui inquiète plus d’un, aucune communication officielle n’est faite pour indiquer le report de cette Assemblée, pourtant placée sous l’autorité des hautes personnalités de l’État du Cameroun qui, pour l’intérêt de la communication autour des disciplines sportives, avec en filigrane, la coupe d’Afrique des nations de football, édition 2021 devant se tenir en terre camerounaise, ont tout intérêt de créer un climat favorable au sein de l’association des journalistes sportifs du Cameroun. S’il est vrai que l’hypothèse de certaines dispositions non réunies sont évoquées, celle de la mise en place d’un mécanisme de fraude est aussi à craindre, sachant jusqu’où certains peuvent aller quand il s’agit de la conquête du pouvoir, ou tout simplement du maintien au pouvoir

Quoiqu’on dise, il s’agit d’une Assemblée générale de toutes les tensions au regard de la détermination des protagonistes. Une Assemblée qui présente deux camps, le camp des anciens qui n’entendent pas lâcher prise et prêts à tout confisquer même s’ils n’ont plus les capacités physiques pour assumer certaines fonctions, et celui de la jeune génération déterminée à imposer la vigueur juvénile pour la survie et même le rayonnement de ladite association. Joint au téléphone avant notre publication, le président sortant, Éric Martial Djomo réitère sa candidature et invite les membres à rester sereins, dans l’attente d’une nouvelle date.

L’on retient toutefois dans les coulisses, cette proposition de délocaliser l’Assemblée générale vers une ville neutre que Douala et Yaoundé, à la demande d’une des factions, pour garantir la transparence et la crédibilité. C’est dire des enjeux de cette assise. Espérons que la commission sous la conduite de Félix Zogo, secrétaire général au ministère de la communication fasse preuve d’impartialité pour l’image de marque du Cameroun

Houzer NGOUPAYOU