La région de l’ouest s’apprête à accueillir le meeting interclubs d’athlétisme. La fièvre des préparatifs monte d’un cran. Le président de la ligue régionale, dans un entretien à bâton rompu, se confie à la rédaction de Liberté presse. Jean Claude Sikati présente l’état des lieux des préparatifs

Vous êtes bien le président de la ligue régionale d’athlétisme pour l’ouest, alors, Comment se porte la ligue ?

La ligue comme toujours, se porte bien. C’est vrai qu’on a des petits retards dans nos programmes, dans nos prévisions liées aux stades qui sont encore occupés mais grosso modo tout va bien, la communication est bien, la hiérarchie est respectée, le travail se passe bien au niveau des athlètes.

On a le deuxième meeting inter-clubs d’athlétisme qui se prépare après la course de l’espoir. Comment se prépare cet événement majeur puisque les dix régions vont se retrouver à Bafoussam ?

Vous savez, les compétitions antérieures nous avons prouvé notre capacité de tenir. Vous avez vu les meetings passés, tout s’est passé dans la paix, dans l’harmonie, et avec un succès toujours reconnu au niveau national.

Qu’est-ce qui est fait ?

Maintenant au niveau des stades nous préparons l’arrivée des autorités, l’arrivée des cadres de l’athlétisme. Sur le plan technique, ceux qui peuvent être serviables, ceux qui peuvent valablement représenter la région sont aussi sont préparés. Et je pense que les dispositions sont prises. C’est une habitude, nous savons comment accueillir les compétitions de cette envergure. C’est simple, c’est facile, c’est faisable. ça sera fait à la hauteur des autorités de la région de l’ouest.

Qu’est-ce qui est fait concrètement au niveau du stade Kouekong qui va abriter l’événement? Le directeur est-il au courant ?

Bien sûr, c’est une compétition nationale. Je pense qu’il est informé, il a été même informé, le stade est déjà à la disposition, il sait Qu’est-ce qu’il faut faire pour que la compétition ait un éclat à sa hauteur. Donc il n’ya pas un souci pour ça.

Parlant de la représentativité de la région, on sait que Nzui Mantho (club d’athlétisme de l’ouest) n’a pas été présent au premier regroupement, on ne sait pas s’il y a d’autres clubs à côté pour représenter l’ouest. Quel est le point qu’on fait à propos ?

Effectivement les clubs n’ont pas de problème. Les clubs enregistrés doivent prendre part.Vous savez que Quand nous enregistrons les clubs ils sont libres de se préparer où ils veulent. Ils s’auto gèrent et nous ne les attendons que dans le cadre des résultats. Je ne peux pas donner mon accord pour qu’un club existe et être en train de suivre leurs activités au quotidien. Mais je sais qu’ils ont marqué leur accord pour être présents à la compétition.

Président au niveau de l’accueil, l’hébergement, la nutrition, comment est-ce qu’on entend gérer près de 400 athlètes qui vont concourir dans la ville de Bafoussam ?

De toutes les façons je pense que c’est une compétition nationale et les clubs qui viennent prennent leur disposition. Au niveau de la fédération, elle vient généralement en convois, ça veut dire qu’il nous donne la responsabilité de gérer le côté réservation mais à leur compte. Bon, à notre niveau c’est les accueillir c’est à dire assurer le côté technique, s’assurer que le stades sont prêts, que la région est bien représentée, que les autorités seront informées et que tout se passe bien.
Maintenant on ne sait pas ce que la fédération peut prévoir pour redonner, améliorer ce que nous avons déjà fait. On attend, nous sommes en parfaire communication avec eux .

Et au niveau de la mobilisation puisqu’on sait que l’athlétisme ne draine pas les fouilles, qu’elles dispositions?

Nous comptons sur vous, les hommes de médias. La deuxième chose c’est qu’il ne faut pas reprocher le fait que l’athlétisme ait connu une lenteur ou un ralentissement. Ça s’explique par l’occupation des stades. L’État fait tout pour préparer la CAN et les stades sont occupés et du coup les foules que nous drainions par exemple aux entraînements à Bamendzi, à Toket sont au ralenti. De toutes les façons nous comptons se vous.

Président, il se dit que vous auriez abandonné la ligue depuis plus de trois ans et que rien ne fonctionne. Que répondez-vous à celà ?

Ceux qui disent ça c’est ehhh, il n’ya pas de chemin sans embûches. Il y’a toujours ceux qui sont d’accord et ceux qui ne le sont pas. Ce n’est pas après quatre exercices qu’on va douter de la digne présidence. Je vais pas entrer sur les sujets à polémique. mais je dois me concentrer sur le l’essentiel. L’essentiel c’est le travail.
Aux dixiades vous avez eu les résultats.Vous avez vu ce que l’ouest fait. L’ouest ne peut pas avoir de tels résultats et on dit que l’ouest n’existe pas. Il y a un travail de fond. Je ne suis pas de ce genre qui fait trop de publicité qui dis ce je fais. Je travaille et le résultat est là. On se concentre sur l’essentiel.
Moi je ne veux pas entrer dans les histoires.
Il y’a de cela quatre ans on discutait sur qui est président qui ne l’ait pas, mais ce dossier est clos. Vous savez je ne vous apprend rien, le mandat a été prolongé pour deux ans. Je ne vais pas revenir dire aux gens pourquoi on a prolongé. Je ne sais pas pourquoi, mais je dois exercer mes fonctions jusqu’à ce qu’il y est élection. A ce sujet je ne vais pas répondre aux gens. Je suis assez grand et je ne vais pas me mettre à faire l’enfantillage dans un secteur aussi sérieux et onéreux. L’athlétisme dans la région de l’ouest est un domaine très sérieux et sensible pour qu’on se mette aujourd’hui au lieu de faire avancer les enfants à faire des débats qui n’ont pas de sens.

– Quel message passez-vous aux populations ?

Je vais demander aux populations d’être présentes, de venir applaudir, c’est pas tous les jours qu’on a la chance d’avoir une compétition de cette envergure. C’est Toute la nation qui regarde l’ouest en terme d’athlétisme, donc je souhaite que la population draine et que l’honneur, l’image de la région soit redorés.

Entretien réalisé par Césaire MOULIOM