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Hommage de l’Honorable Docteur Maître Fotso à Madame Chantal Biya : Un Acte de Reconnaissance

A l’occasion de la fête de la femme qui s’annonce, Honorable Dr Maître Fotso Fostine rend Hommage à Madame Chantal Biya: un Acte de Reconnaissance.

Madame Chantal Biya, Première Dame du Cameroun, figure maternelle de la nation, je vous adresse cette lettre empreinte de respect et de reconnaissance, souhaitant vous témoigner toute la gratitude que je porte à votre égard.

Nous nous connaissons depuis plus de vingt-neuf ans, et bien que je sois restée éloignée de votre association phare, mon engagement envers vous est resté constant, témoignant ainsi de la proximité de nos cœurs malgré la distance physique.

Grâce à votre amour inépuisable, j’ai eu la possibilité de poursuivre des études approfondies, me permettant d’obtenir un doctorat en Droit Pénal de l’Environnement, une spécialité cruciale dans la préservation de notre écosystème, diplôme obtenu dans une des meilleures écoles doctorales françaises. En embrassant cette discipline, j’ai cherché à honorer la femme remarquable que vous êtes, à distinguer l’excellence de la médiocrité, et à célébrer la rareté de votre amour maternel, toujours prodigué sans attente de contrepartie.Je me joins à tous ceux qui ont eu le privilège de bénéficier de votre générosité et de votre bienveillance pour vous adresser ce vibrant hommage à travers ces lignes. Vous êtes une perle rare, chère Madame, et votre influence bienveillante continue de marquer nos vies.

De l’Angleterre où j’assumais mes rôles de mère et de grand-mère, je renoue avec ma plume pour exprimer tout mon amour envers vous, chère maman !

La date du 23 avril 1994 résonne comme un tournant majeur dans l’histoire du Cameroun, marquant l’avènement de l’humanisme et d’un véritable renouveau. En effet, ce jour-là, Chantal Pulchérie Vigouroux s’unissait en mariage avec Son Excellence le Président de la République du Cameroun, Paul Biya lui-même !L’arrivée de cette nouvelle Première Dame a été perçue comme un souffle d’air frais pour l’ensemble du pays. Sa personnalité à la fois timide et chaleureuse, sa légendaire bienveillance ont su réconforter tout un peuple et raviver l’espoir d’un avenir meilleur, longtemps espéré.

Il est indéniable que le rôle de Première Dame ne s’obtient pas facilement. Ce n’est pas simplement une question de volonté, de détermination ou même de foi inébranlable. Nombreux sont ceux, au Cameroun comme ailleurs, qui ont aspiré à approcher le Premier Citoyen camerounais sans jamais en avoir l’opportunité.

Le destin est un concept énigmatique qui, parfois, semble nous choisir plutôt que l’autre. Il s’impose à nous sans préavis, sans considération pour nos plans ou nos aspirations. Les raisons de ces destins qui se croisent demeurent souvent obscures, laissant aux desseins divins le soin d’en dévoiler les interrogations.

Il est peu probable que Madame BIYA ait envisagé, même dans ses rêves les plus extravagants, de rencontrer un jour son illustre époux. Cette pensée, je le crois, n’a effleuré ni son esprit ni le nôtre. Cependant, le destin, impérieux, n’épargne personne, pas même une Première Dame. Malgré les efforts de nombreuses femmes qui, avant elle, avaient ourdi les plus ingénieux des stratagèmes pour attirer l’attention du Président de la République, veuf à l’époque, aucun ne fut couronné de succès.

Chantal BIYA incarne la simplicité par excellence, une qualité qu’elle ne revendique jamais, ne glorifie jamais. Sa spontanéité légendaire, exempte de toute dissimulation ou artifice, témoigne de cette authenticité profonde qui la caractérise. Son naturel déconcerte parfois même le protocole d’État, tant elle demeure fidèle à elle-même, sans altérer sa sincérité ni sa proximité avec le peuple, qu’il soit composé d’artistes, d’universitaires, de médecins ou de sportifs. En tant que Première Dame, elle a su incarner cette simplicité sans pareille, demeurant en parfaite harmonie avec son rôle tout en préservant un lien authentique avec le peuple qu’elle représente.

Madame la Première Dame a fait preuve d’un dévouement constant et inébranlable envers le Président de la République depuis le 23 avril 1994, l’accompagnant avec une endurance remarquable dans ses missions républicaines au sommet de l’État, qui sont à la fois exaltantes et extrêmement exigeantes. Son engagement à maintenir constamment le Président dans les meilleures conditions pour prendre des décisions capitales pour l’avenir du pays est d’une importance capitale, et elle a rempli cette fonction avec une compétence remarquable. Comme le dit le proverbe, “Dis-moi qui veille sur ton sommeil, et je te dirai pourquoi tu tiens”.

Cependant, Madame la Première Dame ne s’est pas contentée de ce rôle crucial. Elle a également entrepris des initiatives personnelles et extrêmement bénéfiques pour ses compatriotes dans des domaines tels que la santé, l’éducation, les affaires sociales et le sport. Son engagement philanthropique en faveur de l’abolition des souffrances au Cameroun et au-delà ne connaît aucune limite. Son travail acharné en faveur des défavorisés va même au-delà de ses propres intérêts, un engagement qui sera sûrement célébré à travers le temps, depuis les réalisations du regretté Professeur Gervais Mendo Ze jusqu’aux projets les plus récents, qui témoignent de son engagement indéfectible envers le bien-être de son peuple, comme en témoigne la chanson “MBAMBA ESAE” chantant les louanges de son dévouement et du “bon travail” accompli.

Madame Chantal Biya se révèle comme un phare dans un siècle teinté d’obscurité, où l’amertume de certains, interloqués par l’intelligence hors du commun de la Première Dame, symbolisée par ses “grandes réalisations”, s’efforce de ternir son éclat pour en capter une parcelle. Pourtant, elle incarne des qualités indéniables, notamment une générosité qui ne cesse de susciter l’admiration. Je m’exprime sans exagération, sans déni, ni flatterie excessive, car je n’ai aucun besoin de complaisance. Des personnes mieux qualifiées que moi pourront vous affirmer avec conviction qu’aucune louange ne saurait être trop élogieuse pour elle.

Il est vrai que toute entreprise humaine est sujette à des imperfections, et notre mère n’échappe pas à cette règle. Mais qui parmi nous peut se targuer d’être parfait ? Il relève de l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que sa profonde bienveillance n’a pas de prix. Avant qu’il ne soit trop tard, exprimons lui un sincère “merci, maman”.

En tant que Première Ambassadrice Africaine de bonne volonté, notre chère maman suscite l’envie. On peut comprendre la frustration de certains, incapables de concevoir qu’une personne, bien loin de posséder autant de diplômes que les jours de la semaine, puisse néanmoins maîtriser avec brio le rôle convoité de Première Dame. Mais existe-t-il une école où l’on forme les Premières Dames ?

La réponse est claire : cette école existe bel et bien, et Madame Chantal Biya en est certainement la première de sa promotion. Personne ne peut contester le fait que Chantal Biya incarne véritablement le rôle de Première Dame. Depuis près de 30 ans, le Cameroun a eu le privilège de connaître l’essence même de ce que signifie être une Première Dame, ou devrais-je dire, une Chantal Biya.

À travers des organisations parfaitement structurées, Madame Chantal Biya a apporté la joie à de nombreux couples, familles et communautés, notamment par le biais de initiatives telles que le CERAC, le CHRACERH, SYNERGIES AFRICAINES et l’ÉCOLE DES CHAMPIONS. Ces initiatives ont inspiré ses homologues en Afrique et au-delà, les incitant à les reproduire dans leurs propres pays afin d’apporter du soulagement aux Africains en général.

Dans cette perspective, il est juste de reconnaître, sans orgueil, que Madame Biya est une véritable Dame de cœur. Contrairement à certains, elle ne se complaît pas dans les salons feutrés, ignorant les démunis et les victimes de la vie. Au contraire, elle se rend régulièrement à la rencontre de ses compatriotes, les reçoit dans son somptueux palais. Son enthousiasme débordant entraîne dans son sillage des femmes de diplomates, des ministres, des directeurs généraux, toutes convaincues de la pertinence de ses actions. Il serait donc légitime de lui décerner autant de titres honorifiques que de titres académiques, ces distinctions étant sans aucun doute mieux méritées et reflétant la véritable valeur de ses contributions. À quoi bon un diplôme universitaire s’il ne s’accompagne pas d’un impact positif tangible sur nos compatriotes ?

L’histoire regorge d’individus ordinaires, partis de rien voire de la précarité, pour s’élever vers les sommets et changer le cours de l’histoire. Chantal Biya fait partie de ceux-là, grâce à la volonté divine. Tout est grâce. Il existe également des érudits qui n’ont pas nécessairement utilisé leur bagage académique pour influencer le cours des événements. Comme le disait Martin Luther King, “balayez la rue comme si votre vie en dépendait”. C’est exactement ce que fait Madame Biya. Que certaines mauvaises langues arrêtent les insultes et les insinuations gratuites, empreintes de jalousie et de dénigrement. Mme Biya, vous êtes une Camerounaise fière. En tant que telle, personne ne peut vous reprocher d’avoir des ambitions pour votre pays, comme tout bon citoyen. Et si tel est le dessein divin, personne ne pourra s’y opposer, si vous en ressentez la vocation. Sans nécessairement être un génie politique, des personnalités telles que George Weah ont montré la voie à bien des intellectuels et des penseurs. Pour devenir un grand homme d’État, il est logique de supposer qu’il faut étudier et se former afin de mieux gérer les affaires de la nation. Pourtant, des figures telles qu’Idi Amin Dada (l’ancien président ougandais), Jacob Zuma (l’ancien président sud-africain), Eyedama Gnassingbé (l’ancien président du Togo), Ahmadou Ahidjo (l’ancien président camerounais), Samuel Kanyon Doe (l’ancien président du Libéria), Noël M. Odingar (l’ancien président tchadien), etc…, ont marqué l’histoire de leur pays et de notre continent sans nécessairement répondre à cette logique. Qui se sent morveux se mouche.

Nous vous adressons nos encouragements, chère Madame la Première Dame. Persévérez dans les missions que Dieu vous a confiées. Nous vous adressons nos encouragements les plus sincères, Madame la Première Dame, dans la poursuite des missions qui vous ont été prédestinées par la volonté divine. Comme le dit l’adage, “Le chien aboie, la caravane passe”.

En ce qui concerne particulièrement la générosité de Madame Chantal Biya, elle est véritablement légendaire. Pour en discuter de manière dialectique, regardons de plus près. Le philosophe Spinoza affirmait que “la générosité est un désir par lequel un individu s’efforce d’assister les autres hommes et d’établir entre eux et lui un lien d’amitié”. Selon lui, la générosité est une vertu consistant à toujours avoir ses proches à ses côtés. Cependant, lorsque nous abordons la générosité de la Première Dame Chantal Biya, nous ne faisons que reconnaître une qualité positive qui lui est propre.

Comment pouvons-nous définir la générosité de la Première Dame Chantal Biya ? En d’autres termes, quels sont les fondements de ses actes généreux ? Il est approprié de présenter la Première Dame Chantal Biya comme une femme au cœur noble d’une part, et d’autre part, comme une contributrice essentielle au succès de son époux.

La Première Dame Chantal BIYA : Dame ou Femme de Cœur

La présentation de la première dame présentée sous cet angle est perceptible à travers ses œuvres humanitaires(A), aussi bien sa reconnaissance envers son entourage(B).

Les œuvres humanitaires de la Première Dame Chantal BIYA 

La liste des actions entreprises par Madame Chantal Biya est si vaste qu’il serait impossible de toutes les énumérer. Cependant, nous tenons à mentionner quelques-unes, notamment son soutien au cercle des amis du Cameroun, son assistance aux multiples centres d’accueil pour les orphelins, son aide aux familles défavorisées en encourageant les naissances multiples et en apportant un soutien aux familles ayant accouché de triplets. De plus, en tant qu’initiatrice du projet Synergies Africaines, Madame Biya vise à résoudre les problèmes rencontrés par les femmes et les enfants dans les zones rurales africaines. La Fondation Chantal Biya, quant à elle, œuvre pour la prévention et le soulagement des souffrances humaines, en luttant contre la pauvreté, la maladie, les difficultés et les exclusions de toutes sortes, tant en milieu urbain que rural.

La Première Dame et la vulgarisation du traitement du VIH sidaGrâce à l’engagement de la Première Dame Chantal Biya, le Cameroun a bénéficié de l’ouverture de nombreux centres hospitaliers, notamment la Fondation Chantal Biya, dont elle est l’ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA. Cette fondation assure une prise en charge suivie et régulière des enfants nés de mères vivant avec le VIH.

En outre, outre ses nombreuses œuvres caritatives qui témoignent de sa générosité sans pareille, il convient également de reconnaître chez la Première Dame Chantal Biya un caractère hors du commun.

La Première Dame Chantal Biya : Véritable contribution du succès de son époux

Madame Chantal Biya, en tant qu’épouse exemplaire, contribue de manière significative au succès de son mari, que ce soit par sa mobilisation efficace des femmes lors des élections (A) ou par sa présence constante à ses côtés lors de tous les événements (B).

La Première Dame et la forte mobilisation des femmes pour l’électorat de son Excellence Paul Biya Au Cameroun 

Le succès électoral continu de Son Excellence Paul Biya, qui remporte toujours les élections au Cameroun, est en grande partie attribuable au rôle crucial de son épouse. En effet, Madame Chantal Biya agit comme un pilier essentiel de son soutien, notamment grâce à ses efforts pour mobiliser les femmes à travers divers regroupements tels que celui des femmes rurales, ainsi que par la promotion de la Journée Internationale des Femmes à travers des festivités répandues dans tout le pays. Ces initiatives ont permis à son mari de jouir d’un solide soutien dans les dix régions du Cameroun.

Un exemple illustratif de son amour pour le prochain est perceptible lors des traditionnels vœux qu’elle reçoit au début de chaque année au palais présidentiel, où Madame Chantal Biya, sans faillir, accueille chaleureusement toutes ces femmes, qu’elles soient rurales ou ministres, démontrant ainsi son extraordinaire capacité à rassembler et à unir, elle embrasse la majorité de ces femmes sans distinction de classe sociale, véritable couverture de réconfort, notre Première Dame.

Assistance de la Première dame Chantal Biya toujours aux côtés de son mari lors des grands évènements

Il est devenu une tradition au Cameroun et constitue un exemple éloquent de la dynamique conjugale où la femme accompagne systématiquement son époux. Comme le dicton le souligne : “Ce que femme veut, DIEU le veut et l’homme le réalise”, soulignant ainsi le rôle influent de la Première Dame dans l’encadrement de son époux. Cette influence est particulièrement notable lors des événements majeurs tels que la fête nationale du Cameroun le 20 mai de chaque année, ainsi que lors des voyages officiels, où Madame Chantal Biya est parmi les rares femmes de sa stature à être constamment aux côtés de son mari. Cette présence témoigne d’un soutien considérable, tant sur le plan physique que moral, et laisse parfois entrevoir qu’elle pourrait être une source d’inspiration pour ce dernier.

Dans le cadre de cette analyse portant sur la générosité de la Première Dame Chantal Biya, nous avons souligné son engagement en tant que femme au cœur charitable, à travers ses activités humanitaires et sa contribution à la sensibilisation sur le traitement du VIH. Nous avons également mis en lumière son rôle essentiel dans le succès de son époux, illustré par sa mobilisation efficace des femmes pour soutenir son électorat, ainsi que sa présence constante à ses côtés. Grâce à son action, le Cameroun a progressé significativement, notamment dans l’émancipation de la femme rurale. Au-delà de toutes ces qualités, que peut-on reprocher à une telle créature ?

En effet, aucune œuvre humaine n’est parfaite et aucun être humain n’est sans faute et Chantal Biya est un être humain. En définitive, tout est perfectible ici-bas.

(c) Hon Dr Fotso fostine, Mars 2024

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