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Bekou Chancelle : « Je pense que nous avons réalisé un bilan positif parce que tous enfants ont été vacciné »

Cette jeune demoiselle a fait partie des équipes des agents vaccinateurs déployées par le CMA de Lafé Baleng lors de ce premier tour de campagne de vaccination contre la poliomyélite. Du 21 au 24 septembre, elle a exercé la mission qu’on lui a assignée avec fierté. Nous l’avons rencontrée ce dimanche, dernier jour de campagne, dans un quartier à Kamkop en pleine activité accompagnée par sa collaboratrice.

Pouvez-vous nous parler de votre expérience pour cette campagne de vaccination ?

Nous avons débuté la vaccination le jeudi 21 septembre. Nous avons commencé dans les écoles parce que le jeudi c’était stratégie école. On a vacciné dans les écoles de Kankop et autres. Ça s’est bien passé le premier jour puisqu’on a fini cinq flacons je pense, près de 250 enfants vaccinés.

Quelles sont les principales difficultés que vous avez eues sur le terrain ?

 Nous sommes arrivés dans certaines écoles les enseignants ont dit qu’ils y a certains parents qui ont refusé de vacciner leurs enfants. Nous n’avons pas insisté mais ils étaient peu es enfants. Nous avons régulièrement vacciné ceux qui ont adhéré sans forcer quiconque. Mais lorsque ce sont les parents qui s’y opposent directement nous avons essayé chaque fois de les convaincre quid à ce que certains acceptent.

Et si je vous demande de faire votre bilan, trouvez-le vous positif ou négatif ?

Mon bilan est positif ! La grande majorité des enfants ont été vacciné à l’école. Je pense que nous avons réalisé un bilan positif.

Quel est le discours que vous tenez lorsque vous êtes dans les domiciles. Comment vous vous y prenez ?

Lorsqu’on arrive devant une maison on toque. Si on ouvre on se présente et on demande s’il y a les enfants de 0 à 5 ans. Si le parent essaye de refuser on lui explique ce que c’est que la poliomyélite. S’il ne coopère pas on écrit sur la porte « refusé ». Au cas contraire on vaccine l’enfant et on lui parle de l’enrôlement. Et c’est notre mobilisateur qui fait ça pendant qu’on vaccine l’enfant.

Je veux aller un peu plus loin ! Pouvez-vous nous décrire exactement votre journée de terrain ?

Lorsque je me réveille le matin je m’apprête. On veut nous voir au centre au trop tard à 7h. Donc nous arrivons au centre autour de 6h 45, on prend nos vaccins. Le vaccinateur prend tout le nécessaire. Il prend le vaccin, il signe et il va sur le terrain avec le mobilisateur. Tout dépend du mobilisateur aussi puisqu’il peut vous attendre sur le terrain ou il va avec vous au centre. C’est lui qui indique tout le secteur où on va travailler. Lorsqu’on revient au centre on a une fiche de vaccination. On donne au superviseur qui vérifie. On se rassure qu’on est rentré avec tout ce qu’il faut avant de nous faire signer pour valider la journée. C’est comme ça que je passe mes journées.

Nous sommes rendus à la fin de ce premier tour. Cette dernière journée, doit certainement être facile pour vous ou bien  c’est le contraire?

C’est une journée difficile ! On nous demande de faire au maximum et le maximum c’est un flacon. Seulement on ne voit plus les enfants ; on les a presque tous vaccinés, certains à l’école d’autres à domicile. On est en train de faire le ratissage mais on ne voit pas trop d’enfant !

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