Warrios athletic club du Noun a pris part pour sa première fois à un meeting inter-club d’athlétisme à  Kouekong le 10 mars dernier. Nouvellement créé, ce club qui ambitionne redorer le vide dans ce sport à l’ouest est confronté au manque de compétitions et d’infrastructures. Jean Daniel Ngapout Moundi, Président dudit club, a été approché par notre rédaction lors du  troisième meeting inter-clubs d’athlétisme. Il répond à nos questions.

Bonjour Président et merci d’accepter de répondre à nos questions. Alors, d’entrée de jeu, Parlez-nous un peu de Warrios Athletic Club du Noun !

Warrios Athlétic club du Noun est  un nouveau club de l’ouest. Le club existe depuis janvier 2023. L’objectif du club détecter les athlètes de l’ouest et particulièrement du Noun. Notre région a beaucoup de difficulté en termes de suivi des athlètes, de détection des athlètes, de leur encadrement. C’est pour ça qu’’est né ce projet.

Et comment avez-vous vécu votre première participation au meeting interclubs nationale ? 

Vue nos infrastructures, les problèmes d’entrainement que nos enfants rencontrent la prestation est plutôt bonne parce que nous avons pu engranger beaucoup de point. Il était très important pour eux de venir prendre corps avec leur terre, c’est-à-dire la piste d’athlétisme. C’était très important de participer à un meeting interclubs qui est nationale.

Au niveau régional comment se passent les choses ? Avez-vous déjà pris part aux compétitions en régional ? 

Disons que la saison est encore vierge, si je peux le dire ainsi. Nous attendons encore que la ligue régionale nous communique le programme des compétitions en cours pour que nous puissions y prendre part. Néanmoins nous souhaitons déjà qu’il y ait des compétitions. Les enfants d’entrainement quotidiennement ; notre souhait aussi c’est qu’au niveau départemental qu’il y ait des compétitions. Ça nous permettra de détecter d’autres talents dans l’arrière pays.

Club du Noun affilié à la ligue régionale, quelle est votre base d’entrainement ? 

 Nous sommes basés dans le Noun. Nous nous entrainons au stade municipal de Foumban et principalement au lycée Bilingue de Bafoussam. Mais il y a un premier pole d’entrainement basé à Bafoussam.

Comment a-t-on reçu le projet dans le Noun ? L’engouement y est ? 

Le message est en train de passer ; il est positif. La preuve en est, ce matin (jour du meeting inter-club, ndlr) beaucoup de parents sont venus accompagner les enfants pour s’assurer effectivement qu’ils viennent en compétition. C’est déjà très important que le message passe. Le rôle d’éducateur que nous jouons, les parents en sont très impliqués.

Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontés ?

Elles sont d’abord d’ordre infrastructurel. Nous profitons de cette occasion pour remercier le proviseur du lycée bilingue de Foumban, également le stade municipal de Foumban qui est à notre disposition. Mais souhaitons que les infrastructures soient implantées là-bas. Vous imaginez que nus avons de la difficulté à pratiquer à des épreuves comme le saut en hauteur, en longueur, le lancer de disque et de javelot à cause de manque d’infrastructures. Ce n’est pas évident.

Interview réalisée par Césaire MOULIOM, Source Ouest Échos du 29 mars 2023