Ouest–Cameroun : S.E Christophe Guilhou entre la culture, réception d’ouvrage et conférence-débat à l’Université de Dschang
L’Ambassadeur de France au Cameroun est sur le terrain depuis quelques jours dans la région du soleil couchant. Une activité qui participe de la coopération bilatérale entre le France et le Cameroun. Coopération qui se veut plutôt conviviale, et qui prend à contre pieds, les oiseaux de mauvaises augures et ennemis de la République tapis dans l’ombre.
S.E Christophe Guilhou est en périple à l’Ouest Cameroun depuis le mercredi 29 Juin 2022. Entre autres activités au menu de son programme, une conférence débat avec les étudiants de l’Université de Dschang. Amoureux et passionné de l’effluve du Cameroun profond, S.E. Christophe Guilhou est entré une nième fois dans la région de l’Ouest sous une note artistique, culturelle et humanitaire. Il ne s’est pas agi de la danse ou d’autres variétés de prestations ; mais plutôt de l’onction de la coopération française à un moule devant contribuer à la formation, la création et à la diffusion du théâtre, de la musique, de la littérature et d’autres arts.
L’ambassadeur de France au Cameroun a assisté le 30 Juin 2022, à l’inauguration du Centre Culturel La’akam Feugam à Banengo II à Bafoussam. A cette occasion, le diplomate a annoncé l’important appui que la coopération Française entend apporter à cette initiative coordonnée par l’artiste Kouam TAWA. « La France accompagne la création, des activités culturelles, à la fois ici mais dans le Cameroun. Nous allons accompagner 50 artistes de la région et au-delà dans les prochains jours pour venir à Paris, participer à des activités culturelles, notamment, au théâtre de la ville au centre de la capitale parisienne, pour mettre en valeur toute la créativité camerounaise dans les différents arts et spectacles », a annoncé Christophe Guilhou. Une contribution de la France qui mettra le centre culturel La’akam sur orbite.
Aussitôt l’activité de Bafoussam bouclée, l’ambassadeur de France au Cameroun a mis le cap sur Foumban où il a été reçu par le sultan des Bamoun, SM Nabil Mbombo Njoya. Pour près de trois heures, les deux personnalités ont eu des « discussions riches et constructives », telles que mentionné dans un tweet par S.E Christophe Guilhou. Toujours avec l’un de ses plus proches collaborateurs, le Directeur de l’Institut français, Yann Lorvo, l’ambassadeur Christophe Guilhou a répondu à une invitation de l’Université de Dschang pour une conférence, dont les échanges ont porté de toute évidence sur la politique française en Afrique, principalement au Cameroun.
Les préoccupations liées au Franc CFA et au sommet France-Afrique taxé de paternalisme français par des esprits susceptibles ont été abondamment évoquées par les étudiants. Notons qu’avant Dschang, et toujours dans la même dynamique, la diplomatie française s’était déployée déjà quelques semaines plus tôt face aux étudiants de l’Université de Ngaoundéré pour un exercice similaire. Le ton avait été donné par le plénipotentiaire français, à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun(IRIC).
C’est sous les caresses de la brise douce soufflant de la terre de Bafou dans l’arrondissement de Nkong Ni, département de la Menoua que S.E Christophe Guilhou et sa suite ont traversé la nuit du 30 Juin au 1er Juillet 2022. Ils y étaient invités et accueillis par l’Association TOCKEM dont les activités ont pour socle le tourisme. Sur le chemin de la fin de sa visite dans ces localités de l’Ouest Cameroun, l’Ambassadeur a procédé à l’inauguration d’un puits offert à « Bandjoun Station » par la coopération française. « Bandjoun Station » est basé à Mbo Bandjoun. C’est une galerie d’arts qui tient lieu de centre de formation, de conception, de production et de réalisation. Une œuvre de l’artiste plasticien Barthélémy Toguo.
Les ennemis du Cameroun qui flinguent sans cesse la France et son Ambassadeur doivent noter l’important soutien de la France à hauteur de 300 Millions de fcfa aux déplacés du noso en cette période de crise aiguë. Chapeau bas à la coopération Franco-camerounaise et mille merci à la France.
Philippe NGONO