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Dr. MOMO Jean de Dieu : “LETTRE OUVERTE A MON FRÈRE BENJAMIN ZEBAZE”

Saül, Saül, Pourquoi me persécutes-tu ? Si l’on se réfère à la Bible, Saül persécuta les disciples de Jésus Christ, les emprisonnant sous divers motifs liés à leurs croyances chrétiennes. Il montra un zèle particulier à combattre le christianisme, à partir de sa place privilégiée dans la gouvernance de son époque, jusqu’au jour où sur le chemin de Damas, il entendit une voix lui crier : « Saül, Saül pourquoi me persécutes tu ? ». C’était la voix du Seigneur Jésus Christ qui s’adressait à lui. Il tomba à genoux pendant que la voix lui disait : « il te serait dur de te rebeller contre les aiguillons » ; 

Le Seigneur lui dit encore : « je t’ai choisi du milieu de ce peuple et de non juifs vers qui je t’envoie. Je t’envoie pour leur ouvrir les yeux pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu. » (Actes 26, versets 16 et 17).

Mon Cher frère Benjamin Zébazé, j’ai lu votre dernière chronique intitulée « le Bamiléké est un loup pour son frère », dans laquelle vous écrivez notamment « un Momo au grand Nord continuerait-il à fanfaronner au sein de la communauté aussi impunément ? ». J’ai bien compris que vous appelez au meurtre de ma personne par lapidation publique. Votre énième attaque contre ma modeste personne colle avec votre propre constat suivant lequel « le Bamiléké est un loup pour son frère », sinon comment expliquer votre acharnement contre ma personne depuis ma nomination au poste qu’une bonne fortune me fait occuper aujourd’hui ?

Certes, hier nous étions ensemble dans l’opposition radicale que j’ai quitté au constat de notre égarement commun et c’est pourquoi je comprends parfaitement votre frustration guidée par votre égarement dans le champ politique. Mais parfois il faut vous poser des questions Benjamin : Nous avons grandi ensemble à Dschang, vos parents étaient riches et les miens pauvres, vos parents étaient les amis du couple présidentiel et les miens de pauvres planteurs et artisans Tailleurs, vous étiez ce qu’on peut appeler un enfant gâté et moi un enfant pauvre studieux et obéissant, vous étiez sportif, le héros et moi le zéro, vous aviez, on va dire sans exagération, cinq mille francs par jour d’argent de poche et moi j’avais cinq cent francs par semaine !

Il n’empêche que vous devriez vous poser la question de savoir pourquoi, alors que votre Maman était l’amie de la femme du Président de la République, vous avez créé un journal, Challenge Hebdo, pour combattre les amis de vos parents ! Comment s’étonner alors que votre père, ancien Député de la Nation et homme d’affaires riche et réputé, ait pu préférer votre grande sœur pour lui succéder alors que vous étiez le seul garçon survivant de la famille, dans une Région Bamiléké où de tradition c’est l’enfant mâle qui succède au père ? La Bible dit : Honore ton père et ta mère, or si vous ne les avez pas honoré de leur vivant et vous êtes attaqué à leurs amis, comment pouvez-vous croire que c’est vous qui avez raison aujourd’hui, sur tout, alors que de toute évidence ils n’ont pas cru en vous? Pourquoi ne pas penser que ce sont vos parents qui étaient dans le vrai et vous dans l’erreur? Moi aussi je me suis égaré comme vous. J’ai créé un parti politique d’opposition, le PADDEC, pour combattre le président Paul Biya. Mais jamais mon père n’a pris la carte de mon parti politique. Il me répétait qu’il est du « parti administratif », comme son père Fo’o Ndong Kana! A sa mort j’ai compris beaucoup de choses en devenant pratiquement le chef de famille en tant que SOB. Pourquoi vous n’avez pas aussi compris ? Mon père, en mourant, m’a béni et m’a dit que j’ai été un bon garçon et qu’il prie Dieu pour qu’Il me donne aussi à mon tour un bon garçon comme lui-même en a eu ! Sa bénédiction a été entendue puisque j’ai été nommé ministre. Incroyable peut-être mais vrai ! Inacceptable peut-être pour vous et vos semblables, mais c’est ainsi !

Mon cher frère Benjamin, Pendant près de trente ans, j’ai persécuté le président Paul Biya, comme vous, de plusieurs façons j’ai péché contre Lui, en pensée, en parole, par action, par omission et même en chanson ! J’ai fréquenté, donné appui et assistance à tous ceux qui le combattaient. A l’orée des années 90, j’ai milité pour la violence contre son régime en m’associant aux mots d’ordre de suffer don finish et autres diatribes contre son régime. J’ai admiré la témérité de mes cadets étudiants dits Parlementaires dont j’entendais les échos depuis Ebolowa, ma ville d’accueil après l’université. Quand j’arrivais partout en Europe, des « combattants » venaient me célébrer, me saluer avec beaucoup de déférence, de respect et de considération. Au sortir de la fameuse affaire des neufs disparus de Bépanda, j’avais été encouragé à donner ma candidature à l’élection présidentielle de 2004, à la fois comme le candidat de la diaspora et celui de la jeunesse.

Au crépuscule de mes cinquante ans, j’ai commencé à douter et à me poser la question de savoir ce qui me rendait si certain d’être du bon côté de l’histoire. Du côté du peuple. De quel peuple ? Quelle certitude ai-je que ce n’est pas le Président Paul Biya qui entrera du bon côté de l’Histoire, celui du service de son pays et du peuple?
Ma rencontre avec des dignitaires africains ayant une certaine expertise m’a définitivement ouvert les yeux sur les enjeux géopolitiques internationaux et sur les réalisations du président Paul Biya, contées par un des dignitaires de l’Afrique. J’ai alors entendu la voix de ma conscience me dire : « Momo pourquoi Le persécutes-tu ? Ouvre tes yeux sur les réalisations de cet Homme et vas ouvrir les yeux du peuple pour qu’il passe des ténèbres à la lumière et de la puissance des forces déstabilisatrices à la construction de la République. » J’ai éprouvé de la honte d’avoir combattu le combattant.

C’est pourquoi je me suis reconnu en Saül sur son chemin de Damas et me suis donné pour mission de faire connaitre au monde hostile le vrai visage humaniste, nationaliste et patriotique du président Paul Biya. Cette mission commence à porter des fruits, si j’en crois le nombre grandissant de ceux qui me prêtent aujourd’hui une oreille attentive. Certes d’autres, comme vous, s’arcboutent encore sur des mots tranchants que j’ai prononcé hier pour continuer à aveugler la masse. Mais les faits sont là et ils sont têtus :
– Si nous, Bamiléké, pouvons nous glorifier d’avoir fait la guerre d’indépendance et combattu le colon, force est de constater que nous avons continué à combattre les camerounais qui avaient hérité du pouvoir politique en remplacement des colons. Nous avons pris les armes et sommes entrés dans le maquis jusqu’en 1970 alors que notre pays était déjà indépendant sous le président Ahidjo. Ce n’est pas MOMO qui a dit que le Cameroun accède à l’indépendance avec un caillou dans sa chaussure. C’est le Colonel Jean Lamberton que je cite dans mon livre De la démocratie récréative ! Mais jugeons aujourd’hui de l’impertinence (ou de la pertinence) de sa prédiction et de sa fausseté relative : Si l’on constate que les foyers de la contestation proviennent généralement des lieux de résidences des populations originaires des Grasfields, (c’est, je crois, ce que traduisait le colonel français), force est de constater pour s’en féliciter que le dynamisme dont fait preuve ces populations a contribué à construire ce pays. C’est ce qui a fait dire au président de la République Paul Biya que le Cameroun se fera avec l’Ouest ou ne se fera pas. Mais il y a lieu de souligner à grands traits que les peuples de l’Ouest qui bâtissent notre chère patrie sont surtout ceux qui soutiennent les institutions de notre pays, depuis le président Ahidjo jusqu’au président Paul Biya. Il ne faut donc pas généraliser ni confondre ceux qui bâtissent ce pays avec ceux qui sont restés dans la contestation illusoire et destructrice. Ils ne représentent pas tous les Bamilékés. Ils n’en représentent qu’une infime partie, celle du rebut des marginaux. Et j’étais de ceux-là, comme vous Benjamin, je le reconnais en toute modestie, toute honte bue ! Notre projet est de les inviter à rejoindre ceux qui bâtissent notre pays et à apporter leur modeste pierre à la construction de l’édifice commun.

– Un rappel de notre histoire récente montre qu’en 1990, profitant du vent d’Est de la démocratie pluraliste, ce peuple Bamiléké, le nôtre, a été parmi les plus actifs dans la contestation, à travers les villes mortes pour exiger la Conférence Nationale Souveraine qui était alors à la mode pour changer les régimes africains. J’étais aussi un des ardents défenseurs du power to the people. Deux tribus se sont affrontés sur le campus universitaire, la tribu des Parlementaires, précurseurs de la Brigade Anti Sardinars (BAS), en majorité composée des ressortissants de l’Ouest et celle dite de l’Auto-défense, qualifiée de pro régime. Les journaux de la Sainte Trinité (tous appartenant aux ressortissants de l’Ouest, Pius Njawé du journal Le Messager, Sévérin Tchounkeu de la Nouvelle Expression et vous-même Benjamin Zébazé de Challenge Hebdo) animaient cette querelle entre camerounais en lutte pour le contrôle du pouvoir central. Nous feignions, de manière tactique, de lutter pour la démocratie en masquant, par la ruse, le fait que nos revendications étaient un raccourci pour prendre le pouvoir autrement que par les urnes. Il faut souligner que la violence contestataire tribale à laquelle nous assistons aujourd’hui a été patiemment CONSTRUITE par ces médias qui nous ont abreuvés et ils continuent aujourd’hui à détourner le peuple Grasfield de la République en lui vendant une chimérique Révolution, illusoire et impossible, au regard de la place importante des autres tribus sur l’échiquier politique camerounais.

Comme en 1960, les peuples originaires des Grasfields, que le commun a appelé anglobamis en 1991, se sont démarqués dans cette conquête déguisée du pouvoir, alignés de manière stratégique derrière le leader de l’époque, Ni John Fru Ndi. Nous avons frôlé une guerre tribale en 1991, entre la tribu Béti, accusée d’être « le pays organisateur » (C’est vous de la Sainte Trinité qui avez créer cette expression) et de soutenir le président Paul Biya au pouvoir, contre les AngloBami et particulièrement contre les Bamilékés, dont certains ont payé le prix de cet affrontement tribal dans les Régions du Sud et du Centre.

– En 2018 le scenario tribal s’est encore manifesté sous la forme d’un candidat affichant clairement son ambition de passer un concours pour devenir Bulu et qui prétend avoir marqué le pénalty faisant de lui le président élu de la tribu d’en face! Ici encore, on a assisté, comme à l’élection présidentielle de 1992, à ce qu’on pourrait qualifier de « complot Bamiléké » pour prendre le pouvoir par la force. Des mots d’ordre ont été donnés dans les organisations socio professionnelles pour voter le « frère du village ». Il n’y aurait rien à redire à une alliance politique si elle ne se fonde pas sur les raisons tribales. Beaucoup de nos frères Bamilékés m’ont traité de « traitre à la cause » parce que j’ai choisi de soutenir le président Paul Biya, pour des raisons objectives et fondées sur le patriotisme avéré du candidat. La ruse politique de ceux qui ont stigmatisé le champ politique contre la tribu Bulu a été éventée, car il s’agissait de fédérer, de manière tactique et stratégique, toutes les autres tribus contre les Bulu, et surtout de les détacher du reste des Béti, en faisant de cette tribu la seule tribu ennemie, au prétexte mensonger qu’elle règnerait sur les autres. Le résultat escompté n’a pas été atteint. Bien au contraire, il a provoqué une réaction opposée qui s’est manifestée sous la forme d’un projet tribal étouffé de la fédération Ekang, en réaction à l’autre projet tribal de la fédération Grasfield, dont les acteurs sont encore non identifiés.
– Toujours est-il que par trois fois depuis l’indépendance, les violences manifestées sous une forme ethnique au prétexte de la conquête du pouvoir central, ont été animées par une partie minoritaire des ressortissants des Grasfields.

Dans la philosophie africaine, on dit que « quand tu rencontres le même arbre deux fois dans la forêt, sache que tu t’es perdu ». Par trois fois ( 1960, 1991, 2018) les populations des Grasfield se sont violemment opposée au pouvoir. Sans Succès. Ce qui amène les autres tribus à se demander pourquoi c’est toujours les mêmes qui revendiquent véhémentement dans ce pays ? Est-ce que les populations de la Région de l’Est ont un seul jour élevé la voix dans ce pays dans les luttes pour la conquête du pouvoir? Et pourtant Dieu sait qu’elles ont matière à se plaindre si l’on s’attarde sur les infrastructures routières de cette région qui regorge d’or, de diamant, du fer, du bois etc. Est-ce que les populations du MBAM à Bafia ne sont pas aussi habiles à prendre le pouvoir dans ce pays ?

Il est temps d’ouvrir les yeux et de reconnaitre, au 21ème siècle, qu’aucune tribu ne peut diriger seule ce pays et que le président Paul Biya construit ce pays avec les Bamilékés et ceux-ci ne sauraient dire qu’ils sont marginalisés, délaissés ou opprimés.
Pourquoi persécutez-vous celui qui combat chaque jour pour vous au péril de sa vie ? Savez-vous ce qu’Il endure dans son propre camp pour vous protéger des extrémistes de tous les bords ? On dit là-bas qu’Il donne tout aux Bamilékés alors que vous l’accusez de favoriser ses frères du village ! La politique de l’équilibre régionale en vigueur assure à toutes les tribus une posture dans l’appareil de l’Etat. J’ai bien compris que vous revendiquez de façon subreptice certains postes de souveraineté. Soit ! Mais comment faire confiance aveuglément à ceux dont la fidélité peut s’avérer incertaine pour des raisons tribales ?

Pourquoi persécutez-vous celui qui préserve nos richesses naturelles de la prédation internationale et qui nous soustrait de l’esclavage ? Il aurait pu autoriser le forage d’un seul puits de pétrole pour boucher les trous sur la chaussée que vous pointez d’un doigt accusateur, mais il a dit que ce n’est pas sa propriété, que c’est celle des camerounais présents et à venir et qu’il serait irresponsable de l’exploiter pour le brader quand la nécessité absolue ne se fait pas sentir. N’est-ce pas la bonne gouvernance ?
Pourquoi prêtez-vous le flanc aux sirènes de la déstabilisation et aux chevaux de Troie des prédateurs du grand capital qui vous trompent et qui vous dressent contre le sauveur du Cameroun ? Leur projet est d’armer le peuple à travers une révolution pour renverser les institutions républicaines, installer le chaos et exploiter nos ressources naturelles.
En quoi êtes-vous différents de ceux qui ont lapidés Étienne et crucifiés Jésus-Christ que le monde entier pleure aujourd’hui, puisque tout votre projet est de renverser celui qui a tout sacrifié pour vous, au mauvais prétexte qu’il a mis longtemps au pouvoir? Pointez-moi du doigt une seule de ses richesses ou un seul de ses immeubles comme les vôtres! Savez-vous qu’il paie de sa poche tous les frais liés à ses séjours privés en Suisse et partout dans le monde ? Il exploite depuis fort longtemps sa ferme à Mvogmeka pour couvrir ses dépenses et vous le savez bien ! Nul n’est vraiment prophète chez soi!

En quoi êtes-vous différents de ceux qui ont assassiné Mouammar Kadhafi, accusé d’être resté trop longtemps au pouvoir, alors que ses populations mangeaient à leur faim, comme nous, et bénéficiaient de la gratuité des biens et services, comme nous-mêmes qui ne voulons pas hypocritement l’admettre.
Vous qui prenez le prétexte de la Démocratie et fustigez une prétendue dictature, avec les soi disant défenseurs des droits de l’homme, avez-vous bien réfléchis aux implications réelles de la Démocratie ?
Savez-vous que dans les pays démocratiques, les propriétaires de terrains et logements paient leurs taxes foncières ? Savez-vous qu’en France par exemple, si vous avez un appartement vous devez payer la taxe sur l’immobilier et que les gens préfèrent rester locataires?

Combien de Propriétaires fonciers ou bailleurs paient leurs taxes sur la location à l’Etat comme on le fait ailleurs dans d’autres pays. Au contraire certains vendent le domaine national et d’autres l’exploitent abondamment, sans rien payer à l’Etat ! Est-ce cela la démocratie dont le corolaire est la contribution de chacun à la construction nationale ?

Je vois des gens ouvrir des « cabinets dans le sac » et venir pérorer à la télévision, ouvrir des boulangeries clandestines et autres entreprises commerciales dans les sous-quartiers où ils gagnent de l’argent, ne paient ni patente ni impôts et sont les premiers à dénoncer les trous sur la chaussée. C’est l’ensemble des taxes qui constitue le budget de l’État avec lequel il doit construire les infrastructures, payer les salaires, les dettes, les imprévus etc.

Pourquoi persécutez-vous celui qui vous fait gagner de l’argent ? Celui qui a créé les conditions de votre enrichissement et de votre épanouissement ? y compris les conditions favorables de votre exil ? Pourquoi ? Qui profite de la tolérance administrative dans ce pays plus que nous?

Pourquoi laissez-vous vos enfants insulter une personne âgée au fallacieux prétexte de la démocratie, alors qu’on dit en Afrique que les Vieux sont des bibliothèques ? N’avez-vous pas peur de la malédiction ? Est-ce ainsi que vous insultez vos parents ? Ou alors celui-là n’est le père de personne ?

Un mot pour clôturer à l’endroit des malentendants. Je suis désormais et à vie engagé contre tous les fauteurs de troubles qui entravent l’action gouvernementale et contre tous les tribalistes réunis. Je ne suis pas utilisé pour combattre les Bamiléké comme certains l’ont laissés entendre et si de ce côté de la barrière virtuelle, certains l’ont pensé, ils se trompent.

Clarifions définitivement ce point : Comme vous pouvez le constater dans mes anciennes vidéos, j’ai été l’un des chantres de la politique tribale dans ce pays, mais aujourd’hui je soutiens de manière définitive et indéfectible la politique d’un Homme extraordinaire, que j’ai découvert malheureusement sur le tard à cause de mon aveuglement, le Chef de l’État Paul Biya.
Je ne suis pas embrigadé dans les mailles d’aucune tribu et ne me sens représentant d’aucune. Je ne m’enferme dans aucune secte fut-elle tribale et me reconnais uniquement comme camerounais en tout point de vue. Les raisons objectives voire subjectives de mon soutien à la personne du chef de l’État Paul Biya relève de ma totale et pleine liberté. J’adhère de manière irrévocable et sans réserves à son programme politique, à son nationalisme et à son humanisme. Je ne suis et ne voudrais pas être du mauvais côté de l’histoire du Cameroun en combattant celui qui combat pour un Cameroun prospère pour nous-mêmes et pour nos enfants. J’accompagnerais avec le même enthousiasme toute personne qui s’inscrira dans la même trajectoire que Lui pour la construction du Cameroun nouveau et exemplaire qu’Il appelle de tous ses vœux.
Le nouveau Bamiléké que nous appelons aussi de tous nos vœux, devra se sentir camerounais avant d’être Bamiléké, et se mettre au service du Cameroun comme le fait le président Paul Biya et non de sa tribu.

(c) Jean de Dieu Momo PhD, Yaoundé le 06 Avril 2022

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