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Scandale au Canal 2’or : L’artiste Ténor nargue la famille de la petite Érika MOULIOM

Distingué par le comité d’organisation du Canal 2’or acte 13, Ténor s’est montré confiant et serein. Il a par ailleurs annoncé une tournée internationale, au moment où la famille de la défunte, meurtrie, est encore sous le choc.

Le décès dans des circonstances troubles de la petite Érika MOULIOM n’a pas cessé de faire débats. L’affaire reste pendante devant le tribunal de première instance de Douala Bonanjo. Toujours meurtrie par la douleur de la disparition tragique de la petite Érika, la famille ne décolère pas. Elle tient à ce que justice soit faite dans cette affaire. Entre-temps, le juge du tribunal de première instance de Bonanjo, à la demande du conseil du prévenu, a décidé d’accorder la liberté provisoire à l’artiste Ténor.

Comme par enchantement et contre toute attente, la chaîne de télévision canal 2 international à travers sa cérémonie de récompenses des acteurs du secteur de la culture, désigne Ténor comme meilleur artiste urbaine de l’année, à côté des autres têtes couronnées de la chanson camerounaise. Un prix non mérité selon la plupart d’observateurs qui estiment que c’est un moyen pour Canal 2 de relancer la carrière l’artiste qui traverse des moments difficiles.

LA DEUXIÈME MORT D’ERIKA MOULIOM

Au-delà de la minute du silence en la mémoire de la jeune Erika MOULIOM à l’entame de son propos, l’artiste Ténor aurait manqué du tact dans la gestion de sa crise avec la famille MOULIOM. Il aurait dû, selon certains analystes, se faire représenter à cet événement, pour traduire la couleur de cette malencontreuse tragédie qui continue à chagriner cette famille. Non seulement il s’y est rendu, affichant une sérénité absolue, Ténor a tenu à annoncer publiquement sa tournée artistique internationale pour bientôt. Ce qui paraîtrait comme une insulte pour cette famille.

À l’annonce du décès de sa fille et même à ses obsèques, le géniteur d’Erika MOULIOM avait on s’en souvient, demandé expressément à Ténor de venir doter sa fille morte. Tout récemment encore, il était face à la Presse. En réitérant cette volonté, il va inviter les magistrats à dire le droit dans cette affaire car, il estime que le décès de sa fille dans cet accident est loin d’être une homicide involontaire, chef d’accusation pour lequel Ténor comparaît depuis des mois.

Merveille Patricia MABOPDA

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