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Union sacrée : Le “Oui” de Josiane à Hermann pour l’éternité !

Devant Dieu et devant les hommes, ce couple a convolé en justes noces le week-end dernier à Bafoussam.

Trois temps forts ont marqué le week-end dernier à Bafoussam, la célébration du mariage entre Josiane et Hermann, ce jeune couple qui, au nom de l’amour, a décidé de vivre ensemble le restant de sa vie, et de partager les joies et les peines. Le premier tableau, une séquence purement traditionnelle, a consisté à ce qui convient d’appeler le mariage coutumier. Séquence pleine d’émotions, organisée vendredi soir à Baleng dans l’arrondissement de Bafoussam 2e, par la famille Djouong Jacob, la belle famille pour le dire de manière triviale, comme ça se dit d’ailleurs dans cette aire géographique de l’ouest Cameroun. Selon certaines sources, cette articulation serait la plus importante au regard des rites qui y sont pratiqués. C’est de là que le couple obtiendrait l’onction des ancêtres.

Cependant, le passage devant le maire aura constitué l’un des temps forts de la célébration. Cette étape correspondant au mariage civil qui s’est déroulée samedi 05 juin 2021, avait pour cadres la salle des Actes de la Commune de Bafoussam 1er. Occasion pour Matchinda Jeannette, 5e adjointe au Maire de ladite Commune qui avait la lourde responsabilité d’unir ce couple, de prodiguer des conseils utiles pour une vie harmonieuse du couple. Pour le faire, elle va convoquer les articles 212, 213, 214 et 215 du code civil camerounais. Elle va tout de même insister sur le devoir pour chacun des époux de contribuer aux charges de ménage. Chaque époux, indique-t-elle, doit contribuer proportionnellement à ses revenus aux charges de ménage (nourriture, logement, l’éducation des enfants etc), et rappelle le devoir de cohabitation, l’obligation pour les conjoints de vivre ensemble.

À cela s’ajoute le devoir conjugal et l’obligation pour la femme de se soumettre à son époux sans condition. “Ce n’est pas parce qu’on n’a pas donné l’argent de la coiffure aujourd’hui que la femme doit tourner le dos. Il faut consommer le mariage sans condition”, renchérit Jeannette Matchinda, qui insiste également sur les dispositions de l’article 213 qui lève l’équivoque sur un certain nombre de questions, souvent objets des déboires dans certains ménages : “le mari est le chef de la famille. Il exerce cette fonction dans l’intérêt commun du ménage et des enfants. C’est lui qui choisit le domicile d’habitation et la femme est obligée de le suivre, pourvu qu’il ne nuise pas à la santé de la famille. La femme doit concourir avec le mari à assurer la direction morale et matérielle de la famille”, a-t-elle précisé.

Le dernier tableau et non des moindres fut la bénédiction nuptiale. Et c’est à l’église catholique sainte Trinité de Tougang que s’est déroulée cette séquence, devant d’éminents hommes de Dieu. C’est par une soirée dansante que va s’achever la célébration. Parents, collègues, frères et amis, se sont retrouvés pour partager ce moment unique, à l’effet d’accompagner le couple Josiane et Hermann dans cette union sacrée qu’est le mariage.

Nadra Samira NGOUPAYOU

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