Un séminaire vient d’être organisé à l’effet de donner de nouvelles orientations aux contribuables qui devront désormais assurer leurs opérations par voie électronique.

La salle des conférences de la caplami à Bafoussam s’est avérée étroite ce mercredi, 02 juin 2021. Les contribuables du département de la Mifi ont répondu massivement présents au séminaire de formation sur les nouvelles procédures de paiement des impôts. L’atelier, placé sous la conduite du ministère des finances et de la direction générale des impots, s’inscrivait en effet dans le cadre de la caravane de sensibilisation et d’implémentation des téléprocédures et des nouvelles modalités de paiement des impôts, droits et taxes. Une session de formation ouverte aux partenaires de l’administration fiscale.

“Il faut dire qu’une nouvelle ère s’ouvre dans le département de la Mifi et plus précisément à Bafoussam. Ce séminaire concerne l’implémentation des téléprocédures et la vulgarisation des nouvelles modalités de paiement des impôts, droits et taxes. Ce qu’il faut relever en première ligne c’est que nous sommes de pleins pieds dans la modernité. Il est question de la digitalisation du centre divisionnaire des impôts de la Mifi”, indique Njikam Adamou Lavoisier, inspecteur des impôts et chef de centre divisionnaire des impôts de la Mifi.

Cette initiative somme toute salutaire de l’avis de l’ensemble des opérateurs économiques présents à cette session de formation, intervient au moment où les plaintes des contribuables prenaient une proportion inquiétante. Entre lenteur dans les services et excès de zèle déploré chez certains personnels de l’administration fiscale, il fallait s’armer d’une bonne dose de patience pour être servi. “Les contribuables ne viendront plus au CDI à l’effet de souscrire leurs déclarations ou de payer leurs impôts. Les contribuables feront cela étant chez eux, à travers, soit un téléphone Android, soit un laptop, soit un desktop(…) Désormais les contribuables ne feront plus face aux humeurs de certains agents du fisc qui ont du mal à se détacher de ce qui est convenu d’appeler les nuances caporalistiques. Le contribuable désormais sera à l’abri des nuances caporalistiques, des nuances d’humeurs non orthodoxes” , rassure Njikam Adamou Lavoisier. Des exposés et des échanges entre les participants et les experts venus de Yaoundé ont permis de lever l’équivoque sur un certain nombre de préoccupations liées à la télédéclaration.

Sébastien ESSOMBA