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Minpmesa : L’entrepreneuriat jeune au centre d’un conclave à Bafoussam

Une initiative qui vise à permettre aux collectivités territoriales d’accompagner les jeunes porteurs de projets dans leurs circonscriptions respectives.

C’est une première dans notre pays pour que précisément l’Etat, parlementaires et surtout les maires, nous puissions dans le cadre de cette coopération tripartite, non seulement donner à l’entrepreneur qui est adossé sur un territoire local, tout l’accompagnement nécessaire mais surtout dans le cadre de ce forum qui est aujourd’hui lancé et qui sera répliqué dans les 09 autres régions que comptent notre pays d’explorer ensemble des solutions pour que le transfert des compétences qui se fait au niveau local, que nous puissions avoir des entrepreneurs qui soient reconnus et valorisés comme des créateurs des richesses au niveau local mais surtout, qu’ils soient en même temps valorisés comme en fait des créateurs d’emplois. Ici à Bafoussam, nous lançons cette grande initiative qui permettra qu’à terme, qu’on puisse donner aux entrepreneurs non seulement l’accompagnement requis au-delà de ce que nous faisons déjà, mais que les maires s’approprient aujourd’hui du concept de ce que c’est que accompagner un entrepreneur au niveau local et en cela, je crois que le transfert des compétences qui se fait vers les collectivités, et surtout l’appuis qui peut se faire avec le réseau des parlementaires qui, avec nous, avons pris l’initiative de lancer cette grande croisade, la création des richesses et des emplois au niveau local, que ceci puisse déboucher sur une refondation de l’approche entrepreneuriale, mais également que cela soit porteur d’espoir pour tous les jeunes porteurs de projets que nous avons dans notre pays” , dixit Achille Bassilekin III, ministre des petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat, en marge de la rencontre de Bafoussam qu’il a personnellement présidé, dans la salle des banquets des services du gouverneur de la région de l’ouest, en présence des exécutifs communaux et des parlementaires.

Cette rencontre tripartite, la grande première, qui s’inscrivait dans le cadre du salon entrepreneuriat territorialisé et auto emploi ouvert le lundi 26 octobre 2020 à Bafoussam, était parrainée par l’homme d’affaires Ngouchingue Sylvestre, sénateur du département de la Mifi, qui s’est fait représenter à cette occasion par l’honorable Flobert TSINGANG. Pour le porte-parole du Parrain, l’entrepreneuriat privé doit être la première option désormais car, c’est lui qui crée beaucoup de richesses et d’emplois. “Voilà pourquoi nous parlementaires de la Mifi, avons choisi d’accompagner votre message auprès de nos populations et de soutenir vos efforts par tous les moyens qui seront à notre portée” , a-t-il indiqué, tout en fondant l’espoir de voir cette initiative pérennisée, qui devrait ainsi marquer “une nouvelle ère dans l’entrepreneuriat privé au Cameroun” .

Le pari de la mobilisation

Les jeunes entrepreneurs et porteurs de projets non pas boudé le plaisir de participer à cette importante rencontre. Ils y ont pris part en nombre. Il étaient ainsi les deuxièmes bénéficiaires de cette action du Minpmesa, après ceux de Mfou dans le centre. Une grande première faut-il davantage le préciser, que l’Etat à travers le ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat, les parlementaires et les maires se mettent ensemble pour soutenir l’entrepreneuriat jeune. En le martelant avec emphase dans son discours, Achille BASSILEKIN III réitère que cette grande initiative permettra à terme que l’on puisse donner aux entrepreneurs non seulement tout l’accompagnement requis au-delà de ce qui est déjà fait, mais aussi, que les maires s’approprient aujourd’hui du concept de ce que c’est qu’accompagner un entrepreneur au niveau local. L’initiative faut-il le rappeler est impulsée par le réseau des parlementaires qui s’est penché à l’assemblée nationale il y a quelque temps sur la question de l’accompagnement des jeunes.

Cependant, la question restée en suspend et qui fait des vagues au sein des chefs d’entreprises à Bafoussam, c’est celle liée à la gestion du fond spécial covid, récemment lancé par l’État pour soutenir les entreprises ayant subi les affres du Corona virus. La principale préoccupation c’est la rationalité dans sa répartition car, beaucoup ont la crainte de s’engager, d’y mettre les fonds pour le montage du dossier et qu’au finish leurs dossiers sont mis de côté. Ce sera alors la deuxième mort des entreprises après celle imposée par le COVID-19. Il faudrait donc gérer toutes les entreprises à jour avec le fisc et qui auraient déposé leurs documents même si les traitements différent. Ce sera un ouf de soulagement pour ces jeunes entrepreneurs qui peinent à se relever, un vrai sens d’accompagnement objet de la mission du Minpmesa à Bafoussam.

Sébastien ESSOMBA

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